Balade à Lille
Datte: 24/08/2018,
Catégories:
fhh,
couplus,
jardin,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
amiamour,
lieuxpubl,
... épaule, je vibre de toute part, mon cœur bat la chamade. Ma jouissance est prête à bondir, à jaillir, à exploser en mille étoiles. J’enfonce mes ongles dans sa chair ; la vague arrive, elle vient, je serre les dents pour ne pas crier ! La lame de fond déferle, elle me submerge, me ravage, me dévaste tandis que je me débats sous ses ravages ! Je suis morte, allongée au sol, les bras en croix, le souffle court, mon corps parcouru de fins tremblements diffus… Au-dessus de moi, mes deux hommes qui me contemplent, avec cette lueur indéfinissable dans les yeux… Toujours dans cette chaleur un peu étouffante, nous revenons vers la gare. À nouveau accrochée aux bras de mes hommes, j’en profite encore un peu avant le départ ! Même si je suis très contente, il y a cependant deux bémols dont je fais part : — Il fait vraiment chaud ! Et j’ai de plus en plus mal aux pieds !— Bientôt à gauche, il y a une entrée ; elle est peu connue.— Une entrée de gare peu connue ? Comment ça ?— Tu verras par toi-même. En effet, lorsque nous arrivons devant, nous découvrons une entrée qui ne paye pas de mine ; personne autour de nous. Et pas d’escalator, juste un escalier classique. Je présume que ce point de détail a dû jouer pour la fréquentation. Pascal explique : — C’est froid, pas d’escalator et c’est à l’autre bout de la gare.— Curieux, quand même…— Si tu savais toutes les choses curieuses qui peuvent exister… On se demande parfois comment notre monde arrive à fonctionner…— Pessimiste ? demande ...
... Valentin.— Réaliste ! affirme mon mari. Je me colle contre le rebord de la plate-forme qui surplombe un couloir désert, juste à côté de l’escalier. Je plisse des yeux pour tenter de mieux voir, mais la forme de la voûte et les pylônes m’empêchent de distinguer les formes au loin. Mon mari se plaque contre mon dos, mettant ses mains sur ma taille et m’obligeant à me décaler d’un bon mètre à gauche : — Ici, tu verras mieux.— Oui, en effet ! Le truc jaune là-bas, c’est là où on était ce matin ?— Oui. Et sans crier gare, il empoigne mes seins tout en m’embrassant dans le cou ! — Mais, mais, pas ici quand même !— Il n’y a personne !— Il pourrait venir quelqu’un !— Peut-être, mais là, il n’y a personne… Après un autre bisou, il se détache de moi, passant à côté de Valentin qui est un peu surpris, tandis que je me retourne, ajustant mon gilet. Une main sur la rampe de l’escalier, mon mari lance à mon visiteur : —Audaces Fortuna juvat !— Pardon ?— La fortune sourit aux audacieux…— Je crois comprendre… Pour rester dans les langues étrangères :Nella, don’t make the first step, a little step, yes, a big step, no. You try and see…— Bonne analyse ! Je m’approche, fronçant des sourcils : — Vous savez très bien que je ne pige rien à l’anglais ! Tu as dit quoi sur moi ? Comme si je n’existais pas, Valentin réfléchit un certain temps, comme s’il pesait le pour et le contre, puis il répond à mon mari : —I understand, but today, it’s the first appointment, we will see in the second… Puis se tournant ...