1. Balade à Lille


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl,

    ... Quelque chose me dit que quand mon lapin est gêné, il descend une bonne partie de son verre : bon à savoir. Je relance la conversation : — Alors, mon lapin, ça t’a plu, ce petit séjour à Lille ?— Oui, ça m’a bien plu, mais ça a été court !— Tu sais que tu peux rester un peu plus longtemps et repartir demain, par exemple.— Demain, je suis chez mes parents…— Tu peux repartir demain matin, tu sais…— Je sais, mais pour notre première rencontre, je préfère comme ça…— Si tu le dis… Je sais que monsieur a ses convictions. Bien que j’aie réussi à le faire craquer alors qu’il avait juré de résister ! C’est lui qui relance : — Ne t’inquiète pas, je reviendrai.— Quand ?— Je ne connais pas par cœur mon emploi du temps, mais dès que j’ai une date, je te la communique et je te promets que je resterai plus longtemps.— Promis juré ?— Oui, promis juré ! Lui et moi, on dirait deux ados attardés, le tout sous l’œil protecteur de Papa Pascal. Les minutes passent tandis que nous parlons de la journée qui vient de s’écouler, de tout ce qu’on a fait et vécu ensemble, et de ces imprévus divers mais dont on se souviendra longtemps encore, très longtemps. Puis il est l’heure d’y aller. Je suis devant avec Valentin, mon mari étant un peu en retrait. Nous descendons sur le quai ; le TGV arrive peu après. Les voitures défilent sous notre nez, le déplacement d’air nous ébouriffe tous les trois. Valentin désigne la deuxième voiture à notre gauche. Nous nous y rendons. — Eh bien… voilà… il faut que je ...
    ... reparte chez moi, à Dijon…— N’oublie pas de me téléphoner quand tu seras arrivé et de me dire quand tu peux revenir, mon lapin !— Oui, maman, je n’y manquerai pas !— C’est ça, fous-toi de moi ! Je croise les bras et je boude, ostensiblement, pour de faux. Valentin pose sa main sur mon épaule ; j’aime bien son contact… — Il va falloir que j’aille à ma place, le TGV va bientôt partir. On se dit au revoir et à la prochaine ?— OK, je te fais un gros bisou ! Et sans qu’il ait pu réagir, je lance mes bras autour de son cou ; je l’attire à moi et je lui donne un énorme bisou bien appuyé sur la bouche tandis que je presse mes seins sur sa poitrine et que je me frotte impudiquement sur son « morceau de bois ». Je reste collée ainsi à lui quelques instants, puis je le repousse sans ménagement : — Rien que pour te donner des regrets de ne pas rester !— Tu peux être fière de toi : tu as réussi ton coup !— Tant mieux, et tant pis pour toi ! Un dernier regard puis il s’engouffre dans la voiture. À travers les vitres, je le vois chercher sa place qu’il finit par dénicher. Il s’installe, me fait un large signe ; les portes se referment. J’agite la main tandis que le TGV s’éloigne, emportant Valentin. Le train s’en va. C’est étrange, je ressens comme un vide. Pourtant, je sais très bien que je lui parlerai encore demain et plein d’autres jours ensuite. Pascal et moi remontons vers le niveau supérieur : — Tu peux être très vicieuse quand tu veux, ma chérie…— Comment ça ?— Ta façon de lui dire ...