Il jouait Beethoven
Datte: 27/08/2018,
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... d’entre nous ait pris cette initiative : nous étions bien trop subjuguées par le personnage. Il disait : « Je me sens devenir un satyre, assailli par mes pulsions primesautières, un faune coursant les belles dans les forêts et les prés pour les dépuceler. » Il a dû effectivement en déflorer quelques-unes, et je crois bien qu’il se prenait vraiment pour l’incarnation du dieu Pan. À ces moments-là, il pouvait devenir effrayant avec son regard halluciné de désir. Mais il me demandait pardon pour ses outrages dès le lendemain, d’une requête souvent accompagnée d’une gerbe de roses. Bien sûr, devant son charme, il m’était impossible de ne pas lui accorder immédiatement l’absolution… Pas toi ? Cette nuit-là, après avoir joué laSonate au clair de lune, il m’a prise avec une énergie dépassant de loin tout ce que je n’ai jamais connu avec n’importe quel homme. Puis il est retourné s’asseoir sur son tabouret pour jouer encore du Beethoven, en me laissant allongée sur son piano, en sueur, étourdie de sensations. Et de nouveau, il se levait et venait me visiter ; il entrait en moi de toutes les manières possibles, y compris celles qui me donnaient du plaisir mais que je ne trouvais pas spécialement élégantes, sans dire un seul mot, alors que la musique continuait à résonner dans ma tête. Ce manège alternant sexe et musique a duré jusqu’aux premiers rayons de l’aube, puis, ayant un enchaînement de rendez-vous professionnels à honorer, il m’a laissée seule dans sa vaste maison où je ...
... suis restée nue et pensive, toute la journée, pour attendre son retour. Quand je ferme les yeux, dans le silence de la nuit, il me semble entendre encore cette sonate qui me porte dans ma vie et m’a aidée à réussir différents projets. Habituellement, il n’éjaculait pas vite, voire pas du tout, ce qui le rendait capable de conserver son érection des heures et des heures. Il ne venait que lorsqu’il l’avait décidé, pas avant. Non, contrairement à ce que croit Magali, il n’était pas l’esclave de ses pulsions : sa maîtrise de lui-même était même impressionnante. Mais elle a raison au moins sur un point : il avait une incroyable avidité à cueillir notre féminité, et si parfois j’ai été surprise – et même déstabilisée –, cela ne m’a jamais vraiment inquiétée. Sa manière de baiser était frénétique, mais on ne peut plus lucide. Il était en mesure de nous conduire tranquillement vers la plus affolante des luxures… — Je me souviens, continue Magali ravie d’avoir trouvé quelqu’un pour accueillir ses états d’âme en l’écoutant en silence, qu’il aimait avant tout me voir jouir. Me voir, mais aussi m’entendre et me sentir aux prises avec des orgasmes incontrôlables, et goûter à ma cyprine avec une gourmandise unique. Parfois, il me faisait l’amour comme une femme, c’est-à-dire sans me pénétrer, en se servant seulement de ses mains et de sa bouche. Il a même pratiqué avec moi le chevillage, c’est-à-dire qu’il voulait que je l’encule avec un gode-ceinture, jusqu’au fond des tripes. Il avait une ...