1. Cougar, proie facile


    Datte: 28/08/2018, Catégories: fh, fagée, jeunes, couple, inconnu, fsoumise, hdomine, cérébral, revede, noculotte, BDSM / Fétichisme fsodo, mélo, extraconj,

    ... la débauche de Colette. — Prenez congé cet après-midi. J’aimerais être seul avec ma femme. Nous avons à régler la situation. Je compte sur votre discrétion. Je fais semblant de téléphoner depuis le vestibule, je parle bien fort intentionnellement, à un interlocuteur imaginaire pour que Colette m’entende et sorte de la chambre où elle s‘est cloîtrée. Mon confident s’appelle Personne : je tiens le combiné, je n’ai composé aucun numéro. — Allo, tu vas bien ? Ça y est, je suis revenu. Peux-tu me rejoindre ? Chez moi, oui. Comment, tu ne m’entends pas bien ? La liaison est mauvaise… Oui je vais parler plus fort… Ça va mieux comme ça ? À l’étage une porte s’est ouverte. Je tourne le dos à ma chambre. Je continue comme si je n’avais pas entendu, je braille : — J’ai une nouvelle terrible à t’annoncer. Ma femme a quitté la maison, samedi, elle s’est enfuie avec son gigolo. Si, si… Non, je ne plaisante pas… Non, non, elle n’est pas partie en croisière, ni chez sa mère… Oui, elle me quitte définitivement. Elle avait emballé ses affaires et avait caché les valises et la malle dans une chambre : je les ai vus. Pendant mon séjour parisien, elle a embarqué tout ce qu‘elle possédait et elle a disparu en même temps. Viens me consoler, on discutera et on boira un coup. Non, je ne la regretterai pas, ou peut-être si, je ne sais plus… Nous ne faisions pratiquement plus l’amour. Son jeune amant la comblait sans doute, elle n’avait guère besoin de son mari pour se donner du plaisir. Son ...
    ... embonpoint récent m’avait coupé l’appétit. C’est une basse vengeance, une petite vacherie mesquine pour lui rappeler qu’elle n’a plus vingt ans. Hélas, je ne suis pas saint Parfait, je suis écorché vif : après cet abandon, je ne suis pas de bonne humeur. Tant pis si elle n’apprécie pas le compliment. Elle a droit à des retombées. Il serait temps pour elle de s’interroger pour savoir si ses soupirants s’intéressent à son physique, à sa belle âme ou à son fric. Je reviens à son aspect ; — Elle pratiquait le sport en chambre avec son godelureau, ce n‘était pas suffisant pour garder la ligne. J’ai vu leurs ébats dans mon lit, avant de partir : un crève-cœur… Intervenir ? Ça l’aurait braquée davantage contre moi… La foutre à la porte ? Tu en as de bonnes, elle se serait plainte de maltraitance. Ces images de l’œuvre de chair dans mon lit, du mélange furieux des corps unis, en transes, m’ont poursuivi pendant quatre jours. Comment effacer de ma mémoire ses soupirs, ses halètements, les plaintes heureuses de ses orgasmes et ses mots d’amour pour l’autre ? Et même si je la sais présente dans mon dos, de retour parce qu’abandonnée, je n’oublie pas qu’elle est partie sans espoir de retour avec le truand. Ça n’a pas duré, mais elle ne comptait plus se montrer. Elle est revenue faute de mieux et ne parlera pas de sa fugue avortée. Si la bonne ne fait pas de zèle, ne la dénonce pas, Colette peut espérer garder secrète sa triste et lamentable aventure. Je continue à donner le change, à laisser ...
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