Cougar, proie facile
Datte: 28/08/2018,
Catégories:
fh,
fagée,
jeunes,
couple,
inconnu,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
revede,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
fsodo,
mélo,
extraconj,
... insiste longuement sur sa toilette intime. Se sent-elle souillée, sale ? Elle ne veut pas oublier à ce niveau les traces du récent passage d’un étranger. Je suis taquin à dessein : — Tu as raison de bien laver ces endroits trop délaissés. Chasse toutes les toiles d’araignées. Pardonne ma négligence. Elle rit, rit jaune. Est-ce que je sais d’où elle vient ? Je n’avais jamais parlé d’amant à son propos, jamais aussi bien observé sa toilette, ni fixé ce sein marqué d’une étrange tache sombre comme un suçon. Elle est visiblement contrariée et inquiète. Nu, contre son corps nu et légèrement tremblant, je l’étreins avec la conviction de pouvoir la sauver des griffes du petit escroc qui veut la plumer, je la serre à l’étouffer. Dix-huit ans d’amour, elle ne peut pas faire une croix dessus à cause d’un égarement passager. Il doit lui rester autre chose dans le cœur que « mou de la queue » ou « couilles molles ». Dix-huit ans, c’est autre chose qu’un instant de fatigue. Je n’ai pas le souvenir d’une panne. Et tout le reste, ça ne compte plus ? Ce n’est rien à côté d’une belle gueule de crapule ou d’un baiseur intéressé ? Au lit, je me surpasse. Elle trouve les préliminaires de bonne facture, mais ses gémissements immédiats confirment que ses lèvres, sa vulve, l’œillet même de son anus ont beaucoup servi, hier, aujourd’hui. Elle ne veut pas l’avouer, comment le pourrait-elle ? Si elle tient à moi, elle ne peut pas me parler de ses erreurs. J’ai tenté de la mettre à l’aise, sans ...
... succès. Quoi qu’il en soit, je tiens à lui laisser le souvenir d’un mari et d’un amant à la hauteur. Je la pénètre, je vais, je viens, je la prends avec force, je la possède avec amour. J’envoie un nouveau signal, sur la peau vierge du deuxième sein, de façon symétrique, ma bouche en ventouse imprime un suçon jumeau de celui d’Émile. Saura-t-elle les distinguer face à un miroir ? Quand, trop rapidement, elle simule un orgasme, je me modère, je veux durer, joindre l’endurance à la vigueur, opposer la maîtrise de mes sens à la fougue d’un jeune trop pressé. Je lime calmement, je prolonge l’acte, je le pimente d’effleurements à géométrie variable, mes mains sont partout, frôlent, pressent, pincent, pourquoi pas ? Émile l’a décrite « un peu maso ». Je suis inventif, chaleureux, patient. Elle s’est dite toujours disponible pour moi, je la sers vaillamment, longuement, amoureusement, je dispose de son temps, de son corps. Ses orgasmes sont lents à venir, l’abus de plaisir tue le plaisir. Mais qui parlerait ici d’abus ? Pas moi, je n’en suis qu’au début. Elle ? De quels abus se plaindrait-elle ? Mes changements de positions, d’allures, mes déclarations réitérées d’amour indéfectible doivent jeter le trouble dans son âme perdue. Réussirai-je à semer le doute, à éveiller des remords, à ressusciter de l’estime et de l’amour pour moi dans ce cœur égaré ? Je pioche avec espoir, je creuse, je bourre, je bouscule, je conduis au plaisir, j’embrasse, j’aime. Avec des efforts, elle me dit qu’elle ...