1. Coupe du monde


    Datte: 29/07/2017, Catégories: fhhh, inconnu, hépilé, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, massage, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, délire, humour, sf, fantastiqu,

    ... des autochtones. Mais, que voulez-vous, la nature étant ce qu’elle est, on ne peut envoyer des êtres vivants dans l’espace plusieurs mois sans que certains besoins se fassent sentir. Le président de l’université fermait les yeux ; il suffisait de rester dans les limites du raisonnable. Je fus contente de savoir que j’entrais dans les limites du raisonnable ! — Les Zlagouilliennes sont pires que nous. Les mâles qui ressortent d’entre leurs pattes en gardent de graves séquelles.— Ah oui ?— Marilyn Manson, Silvio Berlusconi, tu connais ?— Nooon !— Si ! Et aussi Georges W. Bush. Il a raconté partout qu’il avait rencontré Dieu. Ce sont des Zlagouilliennes qu’il a croisées.— Ce ne serait pas plus simple d’envoyer des équipages mixtes, non ?— Ça a été tenté, une fois. Il n’y a pas eu d’étude cette année-là. Trop occupés à…— Pourquoi venez-vous régulièrement visiter notre planète ?— Pour enseigner nos enfants. Pour leur montrer toutes les conneries qu’il faut éviter : erreurs politiques, écologiques… vous êtes des experts ! En beaucoup de choses, d’ailleurs, me répondit Zamboum en me caressant la joue.— Pourquoi vos noms commencent tous par des Z ?— À cause de nos langues ; c’est un défaut de prononciation sur les sifflantes, me certifia Zamboum en forçant sur les S. Lors de l’une de nos conversations, alors que nous discutions dans le salon, je posais LA question qui me brûlait les lèvres et devait brûler celles de beaucoup de Terriens : — Les Bogdanoff, ils ne seraient pas un peu ...
    ... Zlagouilliens ?— On sait pas d’où ils viennent. Même pour les Rotuliens ils paraissent bizarre, ces deux-là.— Selon la rumeur, ajouta Zoot, des Antariens seraient venus en goguette sur Terre et auraient confondu une Terrienne avec une femelle opossum. Cela sous le sceau du secret : les Antariens sont susceptibles… Nous regardions tous les matches de football de la coupe du monde. J’eus une pensée émue pour mon chéri en voyant l’équipe de France se faire éliminer. J’essayais de leur expliquer les règles de ce sport. Je faisais de mon mieux, rassemblant les vagues souvenirs issus de conversations avec mon mari : hors-jeu, penalty, coup-franc, faute, corner. Je tentais de remplir mon rôle de consultante. Assise entre mes amis, nous regardions l’Allemagne battre l’Argentine ; enfin, nous tentions de regarder car ils n’arrêtaient pas de me chatouiller, de me caresser. J’avais la tête posée sur une épaule, les fesses sur des genoux et des mains un peu partout. Lors de la remise de la coupe, nous pratiquions un échange intergalactique. Comme toute les bonnes choses, celle-ci eut une fin. La mort dans l’âme, mes quatre amis m’annoncèrent que leur période de stage se terminait en même temps que la compétition. Ils s’en repartaient sur Zlagouille. Cela faisait plus d’un mois que je vivais avec eux. Je les quittai en larmes, qu’ils s’empressèrent de déguster. Le quinze juillet je reprenais la deux chevaux. Ils ne voulaient pas prendre le risque de se faire abattre par une fusée de feu ...