Sieste tropicale
Datte: 04/09/2018,
Catégories:
fh,
fépilée,
vacances,
hotel,
Oral
Votre corps est là, nu et offert. Plongée dans une légère somnolence, vous n’avez conscience que de la douceur des draps de lin sur lesquels vous reposez, et dont la fraîcheur apaise votre peau surchauffée par cette canicule et les pensées que vous ne cessez d’avoir à chaque plongée dans le sommeil. Le tissu est glissé entre vos cuisses légèrement entrouvertes, et masque l’arrière de vos cuisses et votre entrejambe. Allongée sur le ventre, la tête tournée vers le mur, vous ne m’auriez pas vu entrer dans la chambre, même si vous n’aviez pas les yeux clos. Mes pieds ne font pas un bruit sur le jonc de mer qui couvre le sol et le bruit du ventilateur étouffe largement celui de mon souffle qui a pourtant accéléré significativement à la découverte du charmant spectacle de votre corps dans cette lumière de fin d’après-midi, bien atténuée par les voilages de la baie vitrée. Ma première pensée est de ne rien faire, et de simplement rester là, à vous admirer, à regarder la lumière bouger sur la peau légèrement veloutée de vos mollets, de vos cuisses, de vos fesses. À voir les muscles de votre dos danser très lentement à chaque infime mouvement. À me délecter des reflets rougeoyants de vos cheveux dans les rares rayons de soleil qui passent à travers les voilages. Mais je ne tiens pas très longtemps, la patience n’est pas mon point fort dans ces moments-là. Et quand je sens votre corps s’apaiser, que je vous devine à nouveau inconsciente, je m’avance lentement vers le lit. Sur la table ...
... de chevet un foulard de soie que vous portiez hier lorsque nous avons partagé ce cocktail sur la terrasse. Je le saisis par un coin et le tiens suspendu de plus en plus bas au-dessus de votre corps. Il s’agite dans le souffle léger du ventilateur. Et finit par effleurer votre peau au niveau de votre mollet droit. Vous ne frémissez même pas tant le contact est délicat. Je fais glisser le coin de soie le long de votre jambe, en continuant à descendre très doucement. Votre corps conserve une parfaite immobilité quand l’étoffe atteint la saignée du genou, votre cuisse, votre fesse ronde et pleine. Puis le bas de vos reins, suivant le chemin de votre dos jusqu’à vos épaules dont la finesse laisse deviner l’ossature, mais dont je connais la douceur. Je fais lentement passer la soie sur votre nuque aux très fins cheveux. Je devine leur odeur entêtante sans même m’en approcher. Et je reprends ma route le long du chemin parcouru, comme je le ferais de ma main si j’en étais déjà à cette étape. Mais je ne les brûlerai pas. Pas cette fois. L’étoffe s’égare sur vos reins, dont j’ai tant apprécié la rondeur la veille au soir. Quand elle glisse entre les globes charnus de votre postérieur, vous avez votre première réaction, exactement celle que je comptais provoquer dans vos chairs si disposées aux caresses. Votre jambe gauche fléchit légèrement, et vos cuisses s’écartent presque imperceptiblement, mais suffisamment pour libérer le drap de lin, ajoutant un soupçon de cambrure à votre pose. ...