La vieille ouvreuse
Datte: 20/06/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
inconnu,
Oral
préservati,
pénétratio,
... pratiquée dans la réalité, je veux dire en chair et en os. Jusqu’à ce jour où… Rentrant chez moi, suite à une séance au ciné : panique à bord, j’avais perdu mes clefs. J’ai refait le chemin inverse en regardant partout, mais sans rien trouver. La dame était encore assise au guichet. Un couple est ressorti en gloussant, je les ai laissés passer avant d’aborder l’ouvreuse. — Excusez-moi Madame, mais j’ai perdu mes clefs. Elle a pris un air embêté, de circonstance. — Et vous croyez qu’elles sont restées dans la salle ?— Je ne sais pas.— C’est que le film n’est pas terminé. Il y en a encore pour trois quarts d’heure. Devant mon air gêné : — Écoutez, je veux bien aller jeter un œil avec la torche, mais il va falloir le faire discrètement, il y a encore du monde là-dedans. Je lui ai emboîté le pas et nous avons pénétré dans l’obscurité, guidés par la lumière terne de la torche blafarde. Sur l’écran, un gros plan sur une chatte qui se faisait pistonner. Rien de très original. Ce film, je venais juste de le voir, ça se passait dans un château et le maître de céans était au cœur des fantasmes du petit personnel qui se faisait tringler à tout va, pour moult raisons extravagantes en diable. La salle était maintenant pratiquement vide. Deux ou trois solitaires et un couple, cinq ou six personnes à tout casser. Quand ils ont vu la lumière, cela a eu l’air de les déranger, deux d’entre eux se sont retournés. Dieu seul sait ce qu’ils étaient en train de faire l’instant d’avant. C’était ...
... souvent comme ça, on percevait des bruits douteux dans l’obscurité, des impressions de types qui se masturbaient ou qui faisaient des choses encore plus délectables. Nous avons été jusqu’à la place où je m’étais assis. Et nous avons fouillé partout. Sous le siège, devant, derrière, dans l’allée à côté. Mais rien du tout, impossible de trouver ces clefs. Après quelques instants de recherches, il a fallu se résigner et abandonner. — Je suis vraiment désolée, dit-elle, en revenant à sa cahute.— C’est pas grave… Mais je n’en pensais pas un mot et elle voyait bien que j’étais quand même salement ennuyé… À cette heure, mis à part un serrurier à payer au prix fort, je ne voyais pas trop qui allait pouvoir me sortir de ce pétrin. — C’est la dernière séance, alors je dois fermer boutique. Mais écoutez, si vous pouvez encore patienter un petit moment… Tout à l’heure, quand les lumières seront rallumées, on y verra peut-être plus clair. Un type en maillot de corps est arrivé par derrière, par une porte dérobée, le genre pilier de bistrot, adipeux, à moitié chauve et poilu comme un singe. — Bon dieu ! Fait chaud là-dedans ! Tu veux t’y une canette, ma Julia ? Elle a décliné l’offre. Et, comme il me regardait, intrigué : — C’est un client qui a perdu ses clefs, on regardera ça tout à l’heure, après le film.— Dis donc Julia, si tu veux bien t’occuper de la fermeture, ça m’arrangerait ! J’suis plutôt pressé de partir ce soir. T’as qu’à couper le jus… Pour le rembobinage, je verrai ça demain ...