1. L'étalon aiguille (Tome 3) (11)


    Datte: 30/07/2017, Catégories: Transexuels

    "Alors… Raconte !" Lydie se leva pour aller reposer son verre sur la table basse, puis alla se rasseoir sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel était assis Philippe. Elle planta à nouveau ses yeux dans les miens pour me demander : — Je suppose que tu sais ce qu’on appelle un "she-male" ? — Un she-male ? Bien sûr, c’est quelqu’un qui en est à l’étape intermédiaire entre le simple travesti et le transsexuel complet ! — J’étais sûre que tu le savais, ça ne m’étonne pas de toi… Et je suis même certaine que ça te branche grave, ce genre de trip, non ? — Grave, grave, je sais pas, mais c’est vrai, je trouve ça … troublant. Pourquoi ? Tout en me questionnant, elle avait glissé sa main entre ses jambes serrées, et, avant que j’aie eu le temps de réaliser ce qui se tramait, Tiffanny poussa un cri et se plia en deux sur le canapé. Je compris immédiatement. — Oh putain ! C’est pas vrai, tu vas pas recommencer, merde ! — Oh si, Sam, oh si ! J’ai envie qu’on s’amuse un peu, tous les quatre. On va même s’éclater total ! — Je ne suis pas d’accord, tu vas arrêter tes conneries. On est venu chez toi parce que tu m’as mis dans la merde et que j’exige que tu m’en sortes, là, maintenant, pas pour que tu mettes Tiff’ dans la panade à son tour ! Ça suffit !!! — Ne t’inquiète pas, je te jure que ce n’est que pour cette nuit. Tiens, regarde, je le dis même en touchant la braguette magique : "on va faire des trucs pas possibles tous les quatre, mais, quoiqu’il arrive, le sortilège sera brisé à la ...
    ... fin de la nuit". Ça te va comme ça ? Le visage de Tiffanny traduisait son désarroi : elle s’était relevée et avait posé ses mains sur son pubis comme si cela avait pu changer ce qui venait de se passer… — Je… J’ai… C’est une bite, je rêve pas ? J’ai une bite qui a poussé, c’est ça ? — Oui, Tiffanny. Une bite et une bonne grosse paire de couilles en prime ! Tu es devenue un she-male ! Allez, détendez-vous, j’ai dit qu’on allait s’éclater et on va s’éclater. Lydie n’avait pas retiré sa main. Je sentis ma colère fondre et le désir monter en moi. Bien que mon sens critique et toutes mes réticences disparaissent petit à petit, je réalisais que tout ceci était bel et bien dû à la "braguette magique", que Philippe, Tiffanny et moi étions maintenant tous les trois passé sous son contrôle. Elle commença à se relever. Philippe posa sa main sur ses fesses et l’aida dans son mouvement. Une fois debout, elle se retourna, se pencha vers lui en posant une main sur chacun de ses genoux et l’embrassa sur la bouche en le remerciant. Puis se tournant vers moi, elle dit : — Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai envie de te voir habillée autrement, toi. Suis-moi ! — Où ça ? — Dans ma chambre, idiote ! Elle se tourna vers Philippe et lui lança un clin d’œil appuyé. — On n’en a pas pour longtemps. Soyez sage ! Puis elle plaqua sa main sur la raie de mes fesses moulées par la robe de cuir pour me pousser hors du salon. Une fois dans son alcôve, elle me fit pivoter en me saisissant par les épaules et, tout ...
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