1. L'étalon aiguille (Tome 3) (11)


    Datte: 30/07/2017, Catégories: Transexuels

    ... bras. Bien que j’aie déjà porté -ou à tout le moins essayé- des dizaines et des dizaines de paires de bottes, je n’avais effectivement jamais auparavant chaussé un tel modèle, excepté une fois lors d’une tournée des sex-shops parisiennes alors que j’étais adolescent. Dès que je fus debout, je fis une grimace qui n’échappa pas à Lydie. — Quoi? Elles ne te plaisent plus? Tu ne fais plus "Waôw"? — C’est pas qu’elles me plaisent plus, c’est juste que je suis pas trop à l’aise ! — T’es pas habituée à la hauteur des talons, c’est tout ! — Y a un peu de ça, mais pas que. J’ai tout le poids du corps sur la plante des pieds, et… — Ben ça, c’est normal ! Comment veux-tu que ça se passe autrement avec une telle hauteur de talon et avec même pas un demi-centimètre de compensé sous la semelle ? — Mais je me retrouve vachement en avant, je suis pas très à l’aise comme ça… — Et tu as l’impression que ton pied va glisser tout au bout de la botte, et puis le bout est hyper pointu et ça commence déjà à te faire mal? — Mal, non, mais, enfin, oui, c’est un peu ça… — Chonchon, va ! Et bien tant mieux ! C’est exactement ce que je veux. Ces cuissardes sont inconfortables à cause de l’instabilité du talon (hauteur autant que finesse), même pour une femme, comme Tiff ou moi, qui avons l’habitude d’en porter. Mais elles sont hyper provoc’ et c’est ce que je veux ! Je veux que tous les mecs qui te voient aient envie de te sauter dessus, même les filles, aussi, après tout. Je veux que tu sois un ...
    ... véritable appel au sexe, mais je veux aussi que ça te coûte ! Elle vint se placer derrière moi et me fit approcher de la porte miroir. Posant ses mains sur mes hanches, elle me fit pivoter de droite à gauche, puis de gauche à droite. — Merde alors ! J’ai même pas besoin de me forcer pour te dire que tu es belle ! Tu es non seulement hyper sexy, mais aussi très belle. Putain, j’en serais presque jalouse… Ses longues mains glissèrent alors, l’une vers ma poitrine, l’autre sur le devant du short. Ses caresses langoureuses associées aux baisers et aux petits coups de langue qu’elle appliquait dans mon cou ou juste derrière mes oreilles eurent rapidement l’effet qu’elle escomptait. Je me raidis sur mes jambes et sentis une nouvelle vague de cyprine imprégner l’entrejambe du micro short en cuir blanc. Manifestement satisfaite d’elle-même, elle me fit me retourner vers elle, se hissa sur la pointe des pieds et m’embrassa à nouveau à pleine bouche. — Allez, viens, on retourne au salon. Tu vas voir où ils en sont tes amis ! J’ai une de ces envies de baiser, moi, tu peux pas savoir… Oh, attends ! J’ai une idée, on peut encore faire mieux… Tiens. Elle sortit de la penderie un superbe manteau de cuir noir au col orné de fourrure gris-bleue. Il était aussi long que celui qu’elle m’avait laissé en héritage huit jours plus tôt. Lydie m’aida à l’enfiler. Je frissonnais en sentant la caresse du satin sur ma peau nue. — Tu te sens bien? — Oui, oui. C’est juste que j’ai les nerfs à fleur de peau ! ...
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