1. Laure, ma petite fille


    Datte: 07/09/2018, Catégories: ff, telnet, amour, volupté, revede, intermast, Oral uro, ecriv_f,

    ... ce que je parvienne à la libération des sens. Pour la première fois, j’étais dans l’acte sexuel pur, dans le cul. Mon orgasme fut sec, violent et implacable. Cette expérience de la nuit, sa violence, avait intellectuellement freiné mes ardeurs. J’avais beau me convaincre que jamais personne ne saurait rien de tout ceci et que j’étais de facto dans le virtuel, je savais bien que les émotions que mon corps avait éprouvées allaient laisser des traces. Laure éveillait en moi des besoins, des envies, des images, de nouveaux désirs. Elle n’y pouvait rien, c’était ainsi. Pendant deux jours, j’ai regardé mes messages toutes les heures mais rien. Et enfin, une réponse. Lui chez moi, dans mon intimité, dans un coin de mon salon. Un mot, non, une avalanche de mots brutaux et généreux, gentils et plus violents, sévères et tendres. Elle, m’affirmant être une femme et qui me demandait qui j’étais, ce que je faisais, mon âge, mes envies… pourquoi j’avais lu ses textes et comment je les avais trouvés, ce que j’y avais aimé, si je venais souvent sur ce site… Des questions qui demandaient des réponses et qui définissaient le cadre de nos prochains dialogues. Nous échangeâmes quelques mails. Elle me semblait franche, décidée. Elle n’en pouvait plus de ce doute sur son identité. Je n’étais qu’une de ses nombreux correspondants. Elle me parlait des échanges qu’elle avait avec d’autres, des hommes cette fois-ci. Des échanges prudents et amicaux pour la plupart. Elle aimait tout particulièrement ...
    ... échanger avec Louis à qui elle disait beaucoup de sa vie réelle. Moi, j’avais beau l’interroger, je n’avais que des bribes. Plus nous correspondions, plus je me sentais possédée par elle. Elle était intriguée qu’une femme ait pu lui écrire. Elle m’interrogeait aux détours sur ma sexualité et j’avais peine à lui dire qu’elle seule emplissait ma vie sentimentale. J’avais peur qu’elle soit perverse, j’avais peur qu’elle joue de mon isolement et qu’elle ne comprenne pas ce que cela impliquait comme frustrations. Elle était si vivante, si entière qu’elle me donnait le tournis. C’est moi qui proposai la première rencontre. C’est elle qui la déclina et nous n’en parlâmes plus. Laure me racontait ses rêves. Elle me dit une fois avoir rêvé de moi. J’étais venue la chercher à la gare et l’avais raccompagnée à la maison et là, elle m’avait massé une jambe qui me faisait mal. Aux pieds de mon lit, à genoux, elle avait remonté sa main jusqu’à la cuisse et en avait effleuré l’intérieur. Elle n’en disait pas plus mais cela m’avait mise dans un tel émoi que ma culotte s’en trouva poisseuse. Mon Dieu… la voir et la sentir… Cependant, mes sentiments à son égard étaient ambivalents. Je détestais la tempête qu’elle avait déclenchée et la jugeait effectivement perverse. Sa vie, je l’imaginais remplie d’hommes et de femmes, d’aventures et de sensualité. J’imaginais une femme adorable alors adorée, une femme convoitée, bien dans sa peau, belle, jeune, aimant le plaisir autant à donner qu’à recevoir. ...
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