Laure, ma petite fille
Datte: 07/09/2018,
Catégories:
ff,
telnet,
amour,
volupté,
revede,
intermast,
Oral
uro,
ecriv_f,
... Elle ne démentait pas cela. Elle semblait absolument heureuse. Laure m’obsédait. Je décidai de ne plus lui écrire, ce que je fis. Elle m’envoya des mails auxquels je ne répondis plus. Et puis, elle se lassa. Je relisais toujours ses histoires avec la même passion. Je me branlais en pensant à elle et puis j’écrivis à d’autres femmes, à d’autres hommes mais ce ne fut jamais comme avec elle. Et puis, un soir, en allumant mon ordinateur, je vois un mail de Laure qui me dit qu’elle va descendre dans le sud et que ce serait une occasion de se voir. Il date de plusieurs jours mais j’y réponds. Je vous passerai les mails échangés, l’angoisse de savoir que la date approchait, cette émotion si violente que j’ai éprouvée quand elle m’a téléphoné pour fixer rendez-vous. Sa voix chaude, quasi rauque mais si claire, ses silences et ses rires au téléphone alors que je balbutiais des mots sans cohérence. Sa facilité de parler des émotions qu’elle ressentait. Oui, je passe tout cela parce que je me les garde ! Si, quand même, sachez mon angoisse (et ma certitude) de ne pas lui plaire, de ne pas être à la hauteur, de faire pâle figure : doute du corps et de la tête, du corps vieilli, mou plus que moelleux, rêche plutôt que doux, maigre plus que mince ; de la tête, insatisfaite et frustrée comme une écolière, sur la défensive. Et puis… Elle est là à la descente du train. C’est elle qui me reconnaît. Moi, je ne l’avais pas imaginée comme ça. Du tout, mais pas du tout ! Je vois qu’elle ne ...
... correspond pas à ce que j’aime… Zut, nous ne nous tomberons pas dans les bras l’une de l’autre. Elle s’approche un peu distante, sourit et moi d’être complètement coincée. J’ai l’impression qu’elle me toise. Elle me regarde avec un léger sourire aux lèvres. Oublions les histoires de fesses, ça ira mieux après ! Je l’emmène dans ma voiture où elle s’installe. Laure est le contraire de ce qui m’attire normalement. Elle est assez grande, blonde, des grands yeux, massive. Elle ne ressemble en rien aux poupées délicates et graciles qui me font craquer. J’aime les corps sveltes, élancés, des petites poitrines que je tiens bien en main et qui frémissent doucement sous mes caresses, des petites fesses sur lesquelles j’appuie mon visage, des cuisses faciles à écarter pour y glisser mes doigts inconvenants. Des petites noiraudes aux cheveux courts, des bouts de femmes décidées et fières. Laure en est l’inverse. Je roule et elle regarde silencieuse la route. Je la vois de profil, une mine un peu boudeuse, une mèche blonde s’échappant de sa toque noire et c’est en cet instant que tout démarre. Il est des gens qui sont des présences, qui sont là. C’est son cas. Ce mois de janvier est très froid, pourtant une douce chaleur envahit la voiture, c’est la sienne. Elle tourne la tête, me regarde et j’ai l’impression qu’elle sait. Quoi ? Mais toute ma vie, qu’il sera impossible de mentir, de jouer, de ne pas être soi. Elle parle d’une voix posée, assez douce mais énergique. Elle dit que c’est drôle ...