1. Mister Hyde - 15 et 16


    Datte: 09/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... tristesse et encore moins du désespoir. Certaines soumises apprécient que leurs maîtres soient également des don Juan… Ce n’est pas le cas de la mienne. – Et si, pure hypothèse, elle en éprouvait du plaisir ou plus simplement du désir… – Alors, les cartes seraient rebattues mais, d’une certaine façon, j’espère que, vous, ne l’accepteriez pas. Ce fut au tour de Lucile d’éclater d’un rire sans joie. – Moi ? Mais moi j’ai envie de vous. Je voudrais vous couper les mains pour qu’elles caressent sans arrêt mes seins et mes fesses, ma chatte… Je voudrais garder votre queue dans un écrin pour pouvoir m’en servir à tout instant. Je… Je… Je… ne sais plus ce que je dis, bégaya-t-elle. Parce que j’ai envie de vous. Et qu’elle, ne compte pas. – Mais elle compte pour moi… – J’en ai marre de ces grognasses qui vous mentent et que vous croyez… – Mais qu’est-ce que tu racontes Lucile, c’est n’importe quoi. Je crois qu’il vaut mieux que je te raccompagne. Pour un esclandre, la rue c’est mieux qu’un restaurant. – Vous avez raison, partons. La voix de Lucile était blanche comme l’était son visage. Elle sortit sans attendre, il paya et courut derrière elle. – Mais qu’est-ce qui t’as pris nom de dlas ? Il n’y a pas de quoi se mettre dans des états pareils. Elle frissonna, il posa sa veste sur ses épaules, elle saisit sa main. – Venez chez moi, on y sera plus tranquilles pour parler. La maison est grande et j’y vis seule, pas d’oreilles indiscrètes. Nos secrets y seront bien gardés. Elle se tut, ...
    ... il se tut. Il était inquiet pour elle, elle était en colère pour lui. *** Le pavillon était grand, très grand, trop grand pour elle toute seule si bien que les pièces étaient fermées et les meubles recouverts de draps. Le salon était immense mais faisait tout petit tant il était empli de canapés, de bergères, de sofas, de tables, de chaises, de coffres, de commodes, de vitrines… et les murs garnis de tableaux et de photographies. Frédéric se crut, un instant, dans la boutique d’un antiquaire. Lucile s’installa dans un fauteuil crapaud, face à un canapé club dans lequel elle l’invita à s’asseoir. – Je n’ai pas été cent pour cent honnête avec vous. Lorsque nous nous sommes croisés dans le train, je vous ai reconnu, c’est pour ça que je me suis assise en face de vous. Devant son manque de réaction, elle poursuivit : – Vous vous souvenez de Nathalie ? – La seule Nathalie dans ma vie, c’est mon première amour, si c’est bien d’elle que tu parles, je te confirme qu’elle est inoubliable. – La première fois que je vous ai vu, vous l’embrassiez. Vous m’avez plu tout de suite. – Et alors… Le ton détaché qu’il employa heurta douloureusement le cœur de la jeune fille. – Vous êtes mes premiers émois et sans doute mon premier amour. Vous saviez que cette salope vous trompait déjà quand vous étiez en terminale ? Il ne lui a pas fallu trois mois… Je n’étais qu’une gamine à l’époque mais nous nous sommes fâchées et nous ne nous parlons toujours pas ; elle me méprise parce que j’ai sept ans de ...