PhiloSophie
Datte: 11/09/2018,
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... enceinte. Le voilà presque en moi. Il me dit de ne pas avoir peur, de ne pas me crisper surtout. D’être décontractée. Décontractée ! Il est très doux, ses lèvres sur mes paupières, sur ma bouche, sur mon cou, sur mes seins. Sa bite à peine en moi, contre mon hymen, sur lequel elle pèse de plus en plus fort, qu’elle va briser. Sa bouche reprend ma bouche, je balbutie les mots du plus grand amour. Il me pénètre, il est en moi. J’ai très mal mais je suis heureuse, infiniment. Il ne bouge plus. Il attend que les ondes de la souffrance s’apaisent, et que celles du plaisir les remplacent. Il va-et-vient, doucement d’abord, puis plus fort et plus vite. Soudain… On appelle cela l’orgasme. Bien plus fort que quand je suis seule. Bien plus fort qu’avec Liliane. — David, David, mon David, je suis ta femme. Il y a un peu de sang sur son lit, sur mes cuisses. Haletants, nous nous embrassons, il reprend mes seins, il redescend ses lèvres vers mon clitoris. Mais il reprend soudain son horrible accent belge : — Alors, heureuse, une fois ? Quel con ! J’ai envie de le gifler. Il se fout de ma détresse, il se lève et va vers son cabinet de toilette. Il en revient, la bite pendante et me dit qu’il me laisse la place. J’y vais. Que faire d’autre ? Il ne m’aime pas. Je suis bien conne de l’aimer. Il ne lira jamais mon journal. Il m’a dépucelée, c’est bien. Autant lui qu’un autre. Mâle, tu as rempli ton office. Correctement. Sans fioriture. Sans amour inutile. C’est bien. Tu es un salaud. Je ...
... vais être une salope. En rentrant, je pensais qu’un œil exercé, et qui serait intéressé à moi, aurait pu se rendre compte que j’étais devenue femme. Quelque chose de plus dur dans le regard, une connaissance accrue de la vie, de ses plaisirs et de ses déboires. Un peu moins d’illusions. Une fille débarrassée de ce foutu pucelage et de l’amour qui allait avec. J’ai quand même brièvement pleuré, seule dans mon lit. 30 octobre (soir) Dissertation : État d’esprit d’une fille, encore vierge la veille, partouzant dans un igloo de fortune. Le pignouf est venu me chercher en début d’après-midi. Gentil, comme avant. Sans plus. — Sophie, les copains d’hier ont fait un igloo, ce matin. Tu viens ? Antoine et Liliane y sont déjà. Je n’avais pas remarqué qu’Antoine n’était plus à la maison. Je lisais "Les Liaisons Dangereuses". Même les libertins les plus avérés finissent par tomber amoureux. Pas demain la veille, pour moi, maintenant ! Il ne neigeait plus, il ne faisait même pas réellement froid. Je me suis habillée comme hier : gros chandail, jupe longue, chaussettes. Slip et soutif assortis, rouge sang. Tout neufs. Mes bottes de cuir fauve. Prédatrice. Attention, les mecs, c’est moi qui choisis désormais. Pour commencer, je ne mets pas la main dans la poche de son manteau, mais dans les miennes (j’avais pris aussi un vieil imperméable). Il tente de faire le joli cœur, me laissant entendre qu’il ne serait pas contre un petit revenez-y, de temps à autre. Mais pas question de contrat ...