Natasha & Franck (1)
Datte: 12/09/2018,
Catégories:
Transexuels
... Elle posa une de ses mains sur ma taille pour m’inciter à pivoter et vérifier que je n’avais rien dans le dos. Alors que je tournais, ma cheville me rappela à l’ordre, me sortant de la rêverie dans laquelle je m’étais laissé glisser. ─ Si vous souhaitez vous rafraîchir, la douche est là. Pendant ce temps, je vais remplir un sac de glaçons pour calmer votre cheville. Mince, pensai-je. J’avais laissé passer l’occasion. Satanée cheville! Mais rien n’était encore perdu. Je passai en vitesse sous la douche, bien décidé à retenter ma chance une fois rafraîchi. ─ Asseyez-vous un instant. Ça vous dit de prendre un verre ? ─ Y aurait-il une personne assez insensée pour refuser de passer un peu de temps en votre compagnie ? ─ Oui, j’en ai connu. Mais je pensais plus à votre travail ; vous avez peut-être des impératifs ? ─ À vrai dire, je ne me sens pas trop pressé… pas du tout, même. Je ne mentais aucunement, d’autant plus qu’il me restait seulement deux maisons à desservir avant de retourner au bureau. Elle posa deux verres sur la table, apporta quelques bouteilles et me laissa servir. Je pris un bon Jameson et lui ouvris une bière à la cerise. Pendant ce temps, elle avait attrapé le sac de glaçons et le maintenait bien contre ma cheville. Elle était là, agenouillée entre mes jambes ; nos regards se croisèrent et nous pensâmes à la même chose. Elle me fit étendre ma jambe endolorie de façon à ce que les glaçons restent bien en place tout seuls, puis elle posa ses mains sur le haut de ...
... mes cuisses pour prendre appui et se relever. Son visage se retrouva à quelques centimètres du mien ; j’avais une folle et irrésistible envie de l’embrasser ! Elle posa le bout de ses doigts sur mes lèvres, non pas par refus, mais pour clarifier la situation. ─ Avant de continuer, il faut que vous sachiez…. C’est quoi, votre… ton prénom ? ─ Franck. ─ Franck, je dois t’avouer quelque chose avant d’aller plus loin. En fait… Elle marqua une pause, semblant chercher ses mots tout en me regardant droit dans les yeux comme pour y trouver un encouragement à poursuivre. Je n’aurais su dire qui d’elle ou moi tenait la main de l’autre. ─ En fait, je ne suis pas du tout celle que tu crois… L’expression déclencha à chacun un petit sourire. Nouvelle pause. Je la sentais hésitante et gênée. ─ Tu as peur de ce que je pourrais penser si tu succombes trop vite ? Pour moi, le problème avec les filles qui couchent le premier soir, c’est qu’il faut attendre le soir ! ─ Non, c’est plus important que ça. ─ Tu n’es pas celle que je crois… Si tu n’es pas sa sœur, tu es peut-être sa grand-mère ? Ma foi, j’en reste baba : tu ne fais pas tes quatre-vingts ans. ─ Idiot ! ─ Ou alors tu es une extra-terrestre perdue sur terre et qui a juste besoin, pour se téléporter dans sa soucoupe qui orbite autour de notre planète, d’un peu d’énergie fournie par un rapport sexuel… Je vois à ta moue que j’y suis presque, hein ? Non ? Tu viens de la planète Gynéka… et… le combustible chez vous, c’est le sperme humain. ...