Petite fable érotique
Datte: 13/09/2018,
Catégories:
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Collègues / Travail
contes,
Je me rappelle encore de la première fois de ma vie où ma banquière m’a convoquée à cause d’un petit découvert. Il ne s’agissait pas de grandes sommes, je n’avais fait qu’une petite faute de gestion. Ma trésorerie était juste un peu tendue, mais le message sur ma boîte vocale était très clair. La directrice de l’agence qui m’avait laissé ce message me reçut dans son bureau. C’était une femme brune et classe, sur la cinquantaine, du style jambes fines et poitrine généreuse. Maquillée impeccablement, habillée en tailleur et chemisier classique, avec des petites lunettes rouges d’intello. Elle aurait pu être ma mère ou plutôt, j’aurais pu être sa fille. Car c’est comme cela qu’elle me parlait ! Un mélange de remontrances et de conseils : elle commença par me gronder et finit par m’aider. Et cette douche froide - douche chaude ne me laissa pas indifférente si je puis dire. Elle avait une façon de me parler, de me regarder et une prestance qui me troublaient. J’aimerais tant être une femme avec son assurance et sa confiance. Je manquais tellement de tout cela qu’elle m’apaisa, car si j’arrivais avec mes peurs, je repartis avec une solution. Pour être honnête je me sentais terriblement honteuse et fautive. Et comme en plus, je suis d’une timidité maladive, mes émotions tanguaient un peu dans tous les sens. À la fin de notre entretien, je me mis à pleurer sans pouvoir stopper. Elle finit par me consoler contre ses seins maternels généreux. Ma grand-mère, mère et sœur sont comme ...
... moi, petites et menues. Cela me fit donc très bizarre de ressentir ce câlin-là. J’y repenserai quelquefois, puis de plus en plus souvent… Mais au final, ma banquière crédita mes frais de découvert et je m’en sortis à bon compte. Je profitais de ma prime de clôture annuelle pour jouer un peu avec le feu. C’était un peu volontaire de ma part, mais aussi, un peu le fruit du hasard. Car je ne savais pas quand mes achats allaient être débités ni quand mon salaire serait versé. Le destin faisant les choses, je me retrouvai en mauvaise situation. Le jour même de mon découvert, je reçus un nouveau message vocal de ma banquière. Il résonna dans ma tête, tellement je le trouvais à la fois effrayant, mais aussi excitant. Ce n’est pas facile à dire, mais j’avais envie qu’elle me mette une fessée verbale pour ensuite me consoler contre ses seins. Des émotions troublantes qui me donnèrent beaucoup de bonheur toute cette nuit-là. Je ne dormis pas beaucoup. Et c’est toute penaude que je me rendis à la banque le lendemain matin dès la première heure. De haut de ses talons et de son éloquence, ma banquière me remit bien à ma place. Son regard était glacé et ses arguments imparables. Elle me mit en garde qu’être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes (sa prémonition devint plus tard malédiction). Je me sentis comme une petite sotte. Quand elle me demanda ma profession, je dus lui avouer être aide-comptable. Cela la mit hors d’elle et elle ne mâcha pas ses mots à mon égard. Bien ...