Petite fable érotique
Datte: 13/09/2018,
Catégories:
f,
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
contes,
... petite carrure. Une queue large comme pas possible, car il devait déjà fantasmer sur cette situation depuis un moment. Peut-être même déjà au moment où il avait signé le chèque en bois. Il vaut mieux faire envie que pitié, mais là je sentais les deux. Mon bas-ventre était tout émoustillé par la situation et je sentais que la pitié qu’il m’inspirait n’était pas feinte. Je reçus alors un SMS de la banquière me demandant de venir avant 15 h 45 si possible. Je n’avais que vingt minutes devant moi en comptant le temps de trajet. Le mari avait des yeux de cocker qui me faisait pitié. Sa queue épaisse me faisait très envie. Je fondis sur place et me liquéfiai. Il avança vers moi lentement tandis que j’étais figée. Tout se passa très vite et très lentement à la fois. Je me retrouvai à genoux devant cette queue qui m’étouffa rapidement de par son épaisseur. Ce petit homme nerveux et tatoué se jouait de moi comme d’une poupée. Respiration coupée, mes envies, mes peurs, mes désirs, tout se mélangea dans ma tête. Il rentra sa queue en moi, nerveusement, et se mit à littéralement baiser ma gorge. De la salive giclait de ma bouche sans que je ne puisse rien contrôler. Il tenait mes cheveux fermement, dans un rythme endiablé de mouvements de menton en halètements. Tout n’était que confusion dans ma tête. Je cherchais ma respiration tout en me sentant prise avec force comme j’avais tant rêvé si souvent. Alors, quand je sentis des giclées chaudes dans ma gorge, tout était en spasme chez ...
... moi, sans savoir si c’était des tressaillements de peur ou d’orgasme ou les deux à la fois. Le petit mari remit sa combinaison et repartit aussi vite qu’il était arrivé, pour mon plus grand soulagement. Je repris mes esprits, encore surprise de ce qui venait de se passer. C’est alors que je compris qu’il était reparti avec l’argent ! Je me précipitai vers le comptoir de la cuisine, au cas où l’argent serait tombé au sol. À la vision du sol vide, mon monde s’effondra. Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés. *** Je mis une dizaine de minutes à me remettre de cette situation qui empirait à chaque minute. Je décidais donc d’affronter l’orage de ma banquière, car il était 16 h 05 et le coffre était fermé. J’avais eu trois appels en absence. Elle était en rage et moi en pleurs. Elle ne comprenait rien à ce que je disais au téléphone, et donc m’invita à rester chez moi reprendre mes esprits tandis qu’elle viendrait me voir. Dix minutes après, elle était là et sonna comme une furie à ma porte. J’étais sous la douche, car j’avais pensé qu’elle viendrait après son travail, bien plus tard. C’est dans un peignoir trop grand pour moi que je l’accueillis, cheveux mouillés. La simple vision de ses yeux noirs me fit pleurer. On s’assit sur le canapé et je déballai tout sous son regard réprobateur. Je me sentais si stupide, si bête, mais toujours autant troublée. Je voyais bien son regard se poser dans l’encolure de mon grand peignoir où se ...