Cervicale attraction
Datte: 16/09/2018,
Catégories:
f,
h,
fh,
couple,
hotel,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
facial,
nopéné,
... choses, très belles, très douces, très secrètes. Mais aucune aussi intense que le frôlement de mes lèvres et de mes doigts sur son cou sensible à l’extrême. Aucune clé aussi parfaitement adaptée à sa sensualité que ce contact épidermique. Elle sut néanmoins m’empêcher d’en abuser. Combien de fois ne s’est-elle pas refusée, me forçant à imaginer de nouvelles voies d’accès à ses désirs ? Dès qu’elle me sentait redevenir banal, elle s’échappait, puis, d’un regard noir, m’incitait à trouver une approche inédite. Il avait suffi d’une nuque parfaite et de quelques autres sortilèges pour que je succombe corps et âme à ses charmes. Jusqu’au jour où la sentence est tombée.Rencontré quelqu’un d’autre ! Le plus douloureux à cet instant funeste fut la crainte de perdre irrémédiablement ma prérogative cervicale. Sous le coup du soudain cataclysme, la réponse resta en suspens. ooo000ooo Je la retrouve peu avant minuit, sous la lumière blafarde d’un quai de gare provincial. Elle a pris soin de cacher son corps sous un ample manteau noir. Seul son pâle visage apparaît, bordé de sa sombre chevelure. Son sourire me rassure, au moment où je prends ses mains entre les miennes. Elles sont froides, mais leur finesse et leur douceur ravivent d’agréables souvenirs. Dans un élan spontané, je serre cette inconnue familière contre moi. Un discret parfum l’entoure, en parfaite harmonie avec son apparence. Nous parcourons à pieds, en silence, le kilomètre qui nous sépare de l’hôtel que j’ai trouvé ...
... dans ce patelin perdu. Distante au début, elle se détend peu à peu et semble prendre plaisir à ma présence à ses côtés. Elle se glisse même de plus en plus souvent entre mes bras, profitant de cette proximité des corps pour plonger son nez dans l’échancrure de ma chemise. Je la soupçonne de chercher à en apprendre plus de moi de cette manière qu’en une heure passée à nous raconter nos vies. Je fais une pause devant l’entrée de l’hôtel, afin de lui laisser une dernière occasion de s’enfuir. Même si, à cette heure, je n’ai pas vraiment d’alternative à lui proposer en cas de refus. Elle prend ma main et la porte à ses lèvres, comme pour sceller une nouvelle alliance. Je la précède dans un long couloir aux allures de purgatoire. Elle verrouille elle-même la porte de notre chambre, confirmant ainsi son désir d’être là, avec moi, jusqu’au bout de la nuit. Nous sommes maintenant face à face. Seul un léger rai de lumière nous permet de nous repérer dans l’obscurité. Derrière nous, quinze ans de silence et de séparation qui ont fait de nous des étrangers l’un pour l’autre, malgré l’intensité de notre relation passée. À côté de nous, quinze jours d’échanges virtuels. De simples messages, au début, qui ont permis de renouer un lien trop longtemps distendu. Puis peu à peu un langage commun, des mots, des phrases qui charment, qui font sourire, qui intriguent tout en excitant les sens. Elle met ma main sur sa poitrine, pour me faire sentir à quel point son cœur bat la chamade, puis elle se ...