1. Je peux vous donner une photo ?


    Datte: 20/09/2018, Catégories: fh, Oral fsodo,

    ... les enfants avaient été emmenés jouer dehors, dont elle, Julie. Lui, en bon ado, avait traîné dans le coin. Il n’avait pas eu beaucoup d’efforts à faire pour entendre, car tout le monde parlait fort. Tous faisaient pression pour qu’elle le quitte, sauf tante Antoinette qui la soutenait. À la fin, elle leur a crié qu’elle l’aimait, qu’elle allait le retrouver, qu’elle se fichait de tout ce qu’ils pouvaient dire et que de toute manière elle attendait un enfant de lui. Je te laisse imaginer le tollé… Elle est partie en larmes en claquant la porte, a pris sa voiture et s’est tuée à dix kilomètres d’ici. — Comment s’appelait-il ?— Bernard.— Tu l’as connu ?— Je l’ai aperçu une ou deux fois.— Comment était-il ?— Grand, autour du mètre quatre-vingt-dix ; cheveux noirs, avec des lunettes, d’allure plutôt sportive. La description de l’homme du métro. — La dernière fois que je l’ai vu, c’était au cimetière : il se tenait en retrait, effondré. Toute la famille l’a ignoré, sauf tante Antoinette qui est allée le rejoindre. Julie raconte à son cousin la rencontre du métro. Il la regarde : — Je comprends qu’en te voyant ça lui ait fait un choc. Tu lui ressembles étonnamment.— Te rappelles-tu son nom de famille ?— Non, mais peut-être tante Antoinette…— On ne la voit pas souvent.— Depuis cette histoire, il y a un froid entre elle et le reste de la famille. Mais si tu veux en savoir plus, c’est à elle qu’il faut demander. Le soir, Marc finit par l’appeler pour s’excuser et les choses ...
    ... finissent par s’arranger. Ils se reverront lundi soir. Julie, elle, téléphone à la tante Antoinette qui lui propose aussi de venir le lendemain soir. Elle n’hésite pas et décommande Marc qui prend la chose plutôt fraîchement. Tant pis, ça lui passera. La tante lui fait le même récit que Patrick, mais en plus détaillé et lui dit tout le bien qu’elle pensait de Bernard Melpa. Il n’avait pas de fortune, mais il était intelligent, travailleur, cultivé et avait de l’humour ; mais surtout, Ariane et lui s’adoraient, se comprenaient, étaient complices. Ça crevait les yeux qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Quand Ariane est morte, elle a craint qu’il ne fasse une bêtise. Avec ses parents, ils ont battu le rappel de tous ses amis pour qu’ils l’entourent. Il a fini par reprendre le dessus mais, jugeant préférable de ne pas continuer à le fréquenter, elle l’a perdu de vue. Le mercredi, elle retrouve Marc. Ils vont au cinéma tous les deux, sans la bande de copains. Il profite d’être un peu à l’écart ; il a choisi l’endroit pour enlacer son amie. Il glisse sa main dans l’échancrure de son corsage, remonte le soutien-gorge et caresse le sein dégagé. Il fait rouler entre ses doigts le téton durci, le pince doucement. Ils s’embrassent. Hélas, des personnes viennent s’installer près d’eux, les obligeant à se montrer sages. Le film fini, ils regagnent le logement de Marc. Ils se déshabillent rapidement, la petite séance au cinéma les ayant chauffés tous deux. Le fond de culotte de Julie et les ...
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