Je peux vous donner une photo ?
Datte: 20/09/2018,
Catégories:
fh,
Oral
fsodo,
... proportions avantageuses de son ami pouvant en témoigner. À peine sur le lit, ils se lancent dans un 69 fiévreux. Ils changent de position ; elle se met à quatre pattes et il la pénètre d’un seul coup et la baise mais, après un moment, il ne peut se retenir et se répand en elle. Elle a un petit gémissement de dépit. Il l’allonge et la caresse jusqu’à ce qu’elle aussi prenne son plaisir. Après avoir repris leurs esprits, fait une escale par la salle de bain, ils dînent. Julie raconte sa rencontre du métro et la suite. Mais l’histoire intéresse modérément Marc. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se met à chercher des renseignements sur ce Bernard Melpa. Elle en trouve un, architecte des Monuments historiques. Elle poussant ses recherches, elle déniche une photo prise pendant des journées d’études où il est intervenu. C’est bien l’homme qu’elle a croisé dans le métro. Elle ne va pas jusqu’à essayer de lui rendre visite ; elle n’ose pas. Marc trouve que cette histoire obsède trop son amie. Elle en parle constamment, se demande quelle est sa vie ? S’il s’est marié ? S’il a des enfants ? Ça commence à l’agacer et il le fait savoir. Elle ne veut pas faire un drame de ce manque d’intérêt, mais cela la déçoit quelque peu. Comment ne peut-on pas être intéressé et touché par cette histoire d’amour ? D’accord : qu’Ariane ait été sa cousine ajoute peut-être à sa motivation, mais quand même… Le destin vient à son aide. Un soir, dans le métro, elle l’aperçoit se tenant à la barre un peu ...
... plus loin. Sans réfléchir, elle sort de la rame à la station suivante pour remonter à son niveau et se retrouver à côté de lui comme par hasard. Il est plongé dans son livre et ne la remarque pas. Elle prend le sien et profite d’un arrêt un peu brusque pour le bousculer légèrement. Il lève les yeux ; elle sourit. — Bonjour, Monsieur. Il lui rend son sourire : — Bonsoir, Mademoiselle l’incarnation de mes souvenirs. Maintenant qu’elle se trouve face à lui, Julie ne sait plus que dire, quelle attitude adopter. Un silence s’installe, puis elle lance tout de go : — Je m’appelle Julie ; Julie Tanson-Leplantier. Ariane était ma cousine. Les yeux de l’homme s’agrandissent ; son sourire s’efface, il blêmit jusqu’à la racine des cheveux. Elle ajoute précipitamment : — Quand on s’est rencontré la dernière fois, je ne savais pas ; j’ai découvert l’histoire depuis. Elle le regarde, inquiète : il est décomposé. Ce n’est pas possible, il va se trouver mal. La rame arrive à une station ; elle l’empoigne par le bras et l’entraîne sur le quai. Il ne résiste pas. Elle le pousse vers un siège où il se laisse tomber. Elle s’agenouille près de lui, prend sa main, ne trouvant qu’à répéter : — Je suis désolée. Je ne voulais pas vous blesser. Je suis vraiment désolée. Est-ce que ça va ? Je suis désolée. Puis-je faire quelque chose pour vous… Il se ressaisit : — Pour commencer, levez-vous. À vous voir agenouillée devant moi, on croirait que je suis un saint ou un mourant ; ce qui, j’espère, n’est pas ...