54.5 Il y a cours de conduite et cours de conduite.
Datte: 23/09/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... pour apprivoiser cet effluve qui remonte de sa nuque... shampooing ? produit pour fixer les cheveux ? Je ne le saurai jamais. Car une deuxième sollicitation olfactive s’impose à mes narines, autrement plus puissante, me détournant de la première : maintenant j’en suis certain, le bogoss a changé de déo. Les vitres ouvertes à l’avant laissent l’air rentrer et se brasser vers l’arrière, m’apportant cette fragrance par grandes « rafales », comme autant de gifles olfactives ; et plus mes narines sont percutées, plus je me dis que cette fragrance subtile n’est pas un déo ; ça aurait plutôt l’air d’un parfum au bouquet plus riche, charmeur, un parfum que je ne connais pas mais dont le seul nom possible me saute aux yeux, comme une évidence : « Fraîcheur de bogoss ». Troisième info : son sourire est à la fois attachant et coquin, son rire enfantin et très sensuel. Sa voix un brin « éraillée » se balade en permanence entre vibrations bien masculines et d’autres plus caressantes, plus douces ; son accent du sud plutôt marqué, très chantant, avec cette façon de doublement rouler les « R » bien au fond de la gorge qu’ont certains gars du cru toulousain, le rendant définitivement craquant. Quatrième info : après notre discussion de la dernière fois, depuis que je sais qu’il sait que je le kiffe et que ça l’amuse, je n’ai plus trop de scrupules à me livrer au « jeu du retro » ; même, plus du tout. Ainsi, nos échanges de regards et de sourires sont nombreux, marrants, complices, ...
... excitants. J’adore savoir qu’il sait pour moi et Jérém et que ça crée une sorte de complicité entre nous. Cinquième info : depuis la dernière fois, Sandrine semble avoir radicalement changé d’attitude vis-à-vis du boblond ; exit la reine des glaces ; sans transition, place à une midinette sous le charme, limite impressionnée par l’aura du beau moniteur. Putain de mec… il a réussi son pari… je me souviens très bien de ses mots, quelques jours plus tôt : « Elle fait la difficile, mais tu vas voir, dans une semaine, elle va me manger dans la main… ». Une semaine est passée ; et c’est exactement l’impression qu’elle donne ce matin, lui « manger dans la main ». Elle qui croyait tenir les rênes de jeu de séduction, traitant Julien avec une sorte de condescendance polie, le prenant de haut avec un regard semblant annoncer : « il est gentil, quoi, mais il ne m’aura jamais » ; c’est la même Sandrine qui est désormais tout sourire en regardant le beau moniteur, la voix mielleuse (c’est écœurant) en s’adressant à lui. Je me demande bien ce qui a bien pu se passer pour qu’il y ait un tel changement d’attitude. J’ai dû rater un épisode. Quand soudainement je réalise… ah, putain, le petit con… il a dû finir par la mettre dans son lit… oui, à tous les coups c’est ça… à mon avis, pouffe Sandrine n’a pas dû lui bouffer que dans sa main. L’idée que le beau Julien ait pu tremper son bon biscuit dans le bol de cette nana me paraît très vite plutôt désagréable ; alors, j’essaie de l’effacer de mon esprit ...