54.5 Il y a cours de conduite et cours de conduite.
Datte: 23/09/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... » fait-il avec un beau sourire coquin et fier « l’autre soir on a eu un petit rapprochement… ». « Ah, je me disais bien que toi aussi t’avais l’air bien en forme… et elle aussi, elle a bien changé d’attitude… ». « Carrément… je fais cet effet aux filles… surtout après qu’elles ont vu la bête… ». Petit con, va… « T’as couché avec elle ? ». « Pas encore, pas tout à fait… pour l’instant, on a juste fait les préliminaires… ». « Elle t’a fait une gâterie ? ». « Nico, t’es insupportable… c’est quoi les préliminaires ? Tu veux un dessin ? » fait-il en levant soudainement le ton de la voix sur un ton enjoué et très drôle, le tout « noyé » dans son rire à gorge déployée, éclatant, bondissant, juste magnifique. « Non, non, je ne veux pas les détails… ». « Disons qu’elle m’a sucé… » il continue une fois son rire dissipé, tout en gardant sur son visage ce son petit sourire de jeune loup aux longs crocs « disons qu’elle a tout pris mais qu’elle a tout recraché… ». Soudainement, l’image du boblond en train de prendre son pied avec cette Sandrine s’affiche dans mon esprit. D’une part, j’aime bien l’idée que celle qui jouait les forteresses imprenables ait fini par capituler devant tant de bogossitude ; mais en même temps, elle me devient soudainement tout à fait antipathique ; car, en attendant, elle l’a eu entre ses lèvres, elle a pu découvrir le bonheur de tenir son plaisir de mec dans sa bouche, elle a pu sentir la puissance de son sexe, son attitude pendant la recherche du plaisir ; ...
... elle a eu la chance de le sentir vibrer sous la puissance de l'orgasme, sentir la puissance de ses jets, connaître son goût, la chaleur de son jus. Et a tout recraché. Quel gâchis ! Quand je pense qu’en plus elle va bientôt avoir la chance de se faire secouer pas ses coups de reins, ça me rend dingue. Nous arrivons au parking de l’auto-école. « Tu t’en es plutôt bien tiré aujourd’hui… je pense qu’il ne te faudra pas beaucoup de cours de plus pour être prêt pour l’exam… ». « Merci, j’ai pas vu le temps passer… ». « A samedi alors… ». « A samedi… ». Je m’apprête à quitter la voiture, lorsque Julien m’attrape l’avant-bras, geste qui m’oblige par reflexe à me retourner vers lui ; le bogoss plante ses yeux coquins dans les miens et là il me balance une bonne réflexion tirée de celle que je pourrais appeler « L’encyclopédie du bogoss baiseur » : « Dis-toi que les mecs c'est comme les poêles, ça se tient par la queue… mais pas que… pas que… ». Je lance un dernier regard à ce mec qui croque la vie par les deux bouts, ce bogoss qui drague, charme, baise tout ce qui bouge ; je me dis qu’il a raison ; je me dis qu’il n’y a pas lieu de me soucier pour les conséquences de ce kif ; il faut juste le vivre ; je me sens soudainement libéré de toute angoisse. Certes, ce kif pourrait représenter une sorte de retour en arrière : un fantasme terriblement bandant, certes, mais qui impliquerait de me retrouver à nouveau dans une position de « premières révisions » vis-à-vis de mon bobrun, de revenir à ...