54.5 Il y a cours de conduite et cours de conduite.
Datte: 23/09/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... ce moment où il n’y avait vraiment que le sexe « entre nous », où j’étais le mec qui obéit à toutes les envies de sa queue. Pourtant, j’ai le sentiment que cette fois la situation est quand même bien différente ; car, si ce kif ressemble dans son postulat à une relation de dominant à soumis, il a quand même été validé d’un commun accord entre Jérém et moi, sur un scénario que nous partageons et que nous avons décidé de réaliser tous les deux, explicitement, avec une certaine complicité. Certes, son kif nécessite d’un minimum de préparation pour en préserver toutes les promesses de plaisirs et de sensations toutes les unes plus excitantes que les autres. Pourtant, au-delà du côté pratique, j’ai voulu également voir dans son « annonce » une nouvelle marque ce cette nouvelle et grandissante complicité entre nous ; le fait qu’il me considère enfin comme un partenaire de jeux sexuels et non pas juste un objet sexuel dont il est le seul maître. Depuis qu’il vient chez moi, surtout depuis que je lui ai parlé, j’ai enfin l’impression que les choses évoluent dans le bon sens « entre nous » ; j’espère juste que ce kif ne va pas tout gâcher. J’espère juste que, submergé par la situation excessivement excitante, par la sexualité débordante de mon beau mâle brun, et par les nouveaux, intenses plaisirs qui s’annoncent, je saurai trouver le moyen de ne pas retomber dans la soumission totale. De toute façon, je me suis engagé ; et en plus, j’ai grave envie de ça. Et puis, si le « match » ...
... d’aujourd’hui se solde par un « résultat » trop déséquilibré, il me reste toujours le « match retour » de demain, avec à la clé l’arme secrète de mon kif pour rééquilibrer les scores. Oui, ce petit con de Julien m’a vraiment donné un bon cours de conduite ; enfin, deux : le plus intéressant n’étant pas forcement au sujet du code de la route. Lorsque j’arrive à la maison il est 12h30. Je déjeune avec maman. Il est tout juste 13h20 lorsqu’elle part travailler. Je me retrouve seul à la maison, seul avec mon excitation et mon impatience fébriles. Comment tenir jusqu’à l’arrivée de mon bobrun ? Si encore je connaissais l’heure de sa venue, je pourrais essayer d’apprivoiser les minutes ; sans repère précis, je navigue à vue. J’essaie de lire ; je n’y arrive pas ; j’essaie la télé, le tour des 5 chaînes est vite fait, d’autant plus en plein après-midi : plus je zappe, plus ça me donne envie de me pendre. Même la musique n’arrive pas à me distraire ; internet non plus, je fixe l’écran sans savoir où aller. 14h00. Je me douche, me rhabille, m’allonge sur le lit. Je vais tenter une petite sieste. Je suis trop fébrile, je n’arrive pas à me détendre, la branlette me guette. Quelques minutes plus tard, je me relève, je me remets à l’ordi, foudroyé par une soudaine envie d’écrire quelques mots, par le désir de laisser une trace de tout ce bouleversement qu’a connu ma vie depuis que Jérém s’y est rué dedans. J’ouvre une page blanche et j’écris quelques mots : Jérémie a 19 ans. Il est brun, des ...