LULU 3
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... s’immobilise enfin et s’écroule sur sa proie. Lulu ne bouge plus, retient sa respiration. Encore une fois, c’était bon, oui elle a aimé. Elle recommencera aussi souvent, oui. Il n’aura qu’à demander ! Elle est entièrement conquise, définitivement soumise, à la botte. Richard quitte la monture exténuée. Un peu de repos est suivi d’ une nouvelle cavalcade. Barbara va voir ce qu’elle va voir. Elle se souviendra du voyage. La main poilue maintient en éveil la chagatte trempée. Inutile d’essuyer, c’est un lubrifiant naturel. Un jour, il la fera lécher. Cette nuit ce n’est pas nécessaire. Par qui ? Il ne précise pas. Le mieux pour sa carrière de star sera de voyager. Lundi, il part à Paris. L’idéal serait qu’elle l’accompagne pour observer ses consœurs à l’œuvre. Il y a des tas de choses à apprendre dans le monde du spectacle parisien et international Ses démonstrations sont d’un bon niveau, mais il faut professionnaliser. Voir, regarder, apprendre pour améliorer. Elle retrouve ses esprits, se souvient : - Comment dire ça à mon mari ? Voilà qu’elle se soucie de moi. Ou plutôt, je deviens un souci pour elle. Richard sait : - Pour lui, tu vas passer un stage de coiffure chez un maître coiffeur de Paris. Juste une petite semaine. Après, tout dépendra de ce que tu veux faire. Si tu as vraiment envie de développer ta fibre artistique, tu laisseras tomber ton gentil ouvrier et tu viendras vivre avec moi dans le luxe. Si tu préfères stagner dans le besoin, tu retourneras avec ton ...
... chéri. Tu vois, tu es libre, tu peux devenir une femme libérée qui assume son avenir et dirige sa vie comme elle le veut ! Je t’offre l’occasion de te forger une opinion sur le vrai monde du spectacle. Tu es extrêmement douée, saisis ta chance - Il faut que je réfléchisse ! Il ne lui e laisse pas le temps de cogiter davantage. Il attrape les deux pieds de la belle, met sa souplesse à l’épreuve en les rabattant sur ses épaules et dévoile tout le postérieur. Le revoilà dard contre fente, pieu enfoncé dans les chairs avides et il reprend sa chevauchée fantastique pour étouffer, dans la volupté, les velléités de renoncement. Sous mes yeux, il baise la femme de ma vie. Elle est d’accord, elle ne m’appelle pas au secours, elle se met à participer, à dire qu’elle se sent bien, à répéter que c’est bon, merveilleux, meilleur que tout, il est son maître, son guide, il la fera gagner, elle lui appartient, elle fera comme il voudra pour son bien. Son discours s’essouffle, cesse, se transforme en éclats de voix, en bruits étouffés, en geignements. Elle se lâche, réclame des coups plus puissants, crie « encore », supplie, veut qu’il la baise, qu’il l’aime ! Qui suis-je pour vouloir m’opposer à ce délire? Un obstacle à son épanouissement? Mieux vaut m’effacer. Si je lui répétais les commentaires de mes voisins pendant le spectacle, je la ferais rire. Je serais un obscur jaloux qui n’y connaît rien, un petit ouvrier sans ambition. Ce Richard l’a endoctrinée. Le goût de l’argent l’a tentée, mais ...