Kristine 14 Malgré tous mes efforts....
Datte: 03/10/2018,
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Dans la zone rouge,
... en découdre pour le même homme si l’occasion se représentait. En tout cas, son fiancé en Espagne devait être mûr pour la corrida… Même si elle et lui passaient beaucoup de temps au téléphone, ses absences nocturnes suivis de retour au petit matin laisser présager autre chose que des soirées entre copines. -Tu sais, maman, nous sommes de nature différente toi et moi. Je n’attache pas tant que cela une importance à la fidélité. Toi tu es restée la femme d’un seul homme pendant tant d’année. Et même si j’aime papa, je ne comprends pas comment tu as pu rester avec lui autant de temps. Si ça avait été moi, il y a longtemps que serais partie. Comme si tu aimais les situations ambiguës, comme si tu n’étais pas capable de prendre un décision franche! -Si tu crois que c’est si facile de partir avec des enfants sous le bras. Toi et ta sœur, vous priver de votre père? Comment m’auriez-vous jugée après coup? Si tu savais ce que ta sœur pense de moi et ce qu’elle m’a dit au téléphone en me disant que j’avais foutu ton père dehors alors que c’est lui qui est parti avec une autre.. -L’avis des autres, assois-toi dessus! Pense un peu à toi, au lieu d’hésiter en permanence! C’est comme pour Damien, le temps qu’il t’a fallu pour que tu puisse le faire partir. Je parie que si je n’étais pas revenue, il serait encore là. Au fait, tu savais qu’aujourd’hui il se fait entretenir par une vieille qui lui a dégotté un appart. -Tu… .Tu l’as revu? J’étais sous le choc. -Oui, je l’ai revu. Et malgré ...
... ce que je pense de lui, on a remis ça. Pour le fun. Je t’épargne les détails. Mais ça m’a fait du bien. J’ai tiré un point final à cette relation. Avec le recul que me permet d'avoir ce récit, je réalise que ce qui m'a fait mal dans ce que Sophie me disait, ce n'était pas qu'il m'ait été infidèle, c'est que j'étais jalouse de ma propre fille. Tout à coup, je me sentais comme si ma vie était un échec parce que je n'avais pas réussi à la vivre pleinement. Au moins une de mes filles ne commettait pas les mêmes erreurs , mais tout ce qui me venait à l'esprit m'amenait à m'apitoyer sur mon sort. Je me sentais comme si j'avais manqué un virage et que ma vie était ratée. Sur le coup, ma réaction a été brutale. Je suis montée dans ma chambre et me suis mise à pleurer. J'ai perdu le contrôle sur mes émotions et sur ma pensée rationnelle. Je pleurais avec de gros sanglots. Mon nez coulait, mon corps était secoué de spasme. Je ne peux que m'imaginer comment j'étais laide à ce moment. Sophie ne comprenait pas ma réaction et tentait de me consoler. Elle se fondait en excuses et elle m'a promis qu'elle cesserait de me juger ainsi. Elle me disait qu'elle ferait n'importe quoi pour se faire pardonner. Elle me caressait, me cajolait. Mais je ne cessais pas de déverser mes chaudes larmes. Je la serrais dans mes bras et j'aurais voulu lui dire que je l'aimais, mais tout ce qui sortait c'était mes sanglots. Sophie était désormais repartie en Espagne avec l’espoir d’y trouver du boulot et d’y ...