1. Jours de grève (1)


    Datte: 05/10/2018, Catégories: Gay

    Je suis 100% gay, j’ai aujourd’hui 33 ans et je vais vous raconter une histoire vraie qui s’est déroulée il y a quelques années, quand j’étais au lycée dans le sud-ouest de la France. C’était le mois de mai et le pays était touché, depuis quelques jours déjà, par d’importantes grèves de l’éducation nationale. J’étais en terminale et étant un élève sérieux, je commençais à baliser que les professeurs ne finissent pas leurs programmes alors que les examens approchaient à grand pas. Bon nombre de mes camarades avaient arrêté de venir au lycée vu l’incertitude de présence des professeurs, moi je m’obstinais à me rendre au lycée. Je prenais le bus tous les jours et en ces temps de grève, il était assez désert. Je trouvais toujours ma place favorite, celle où j’avais vue directe sur le chauffeur de bus par l’intermédiaire du rétroviseur central. Je flashais sur les hommes matures à l’époque. Lui, Jean-François, avait la quarantaine, assez costaud, à peine 1m70 je pense, cheveux châtains, calvitie naissante, les yeux marrons, rien d’extraordinaire me direz-vous mais moi je ne pouvais m’empêcher de jeter quelques regards furtifs dans sa direction pour alimenter mes fantasmes. Ce qui m’attirait le plus c’était sa chemise largement ouverte sur un torse velu. Je fantasmais sur ses poils et sa virilité. L’homme gaillard du sud-ouest. Et le mois de mai dans le sud-ouest est particulièrement propice aux chemises à manches courtes et entrouvertes pour mon plus grand bonheur. Au matin du ...
    ... jeudi, je monte dans le bus pour me rendre au lycée, je suis seul! Quelques élèves montent tout au long du trajet mais au final nous sommes moins d’une dizaine alors qu’habituellement il est plein à cette heure ci. Moi ça ne m’empêche pas de m’adonner à mon plaisir quotidien d’oeillades au chauffeur entre deux plongées dans mes fiches de révision. Sauf qu’aujourd’hui, peut-être à cause du peu de monde dans le bus, je croise souvent le regard réciproque du chauffeur de bus, alors qu’habituellement il est fixé sur la route. Merde il a capté que je le regardais. Ses regards se faisaient de plus en plus appuyés, si bien que je me mis à rougir, gêné. Je décidais de ne plus regarder dans sa direction, mais je sentais encore son regard sur moi quelques minutes. Finalement à l’arrivée en ville son regard fixait définitivement la route, j’étais rassuré de mon côté. J’ai eu chaud, mon coeur palpite... Arrivé à mon lycée, je m’avance dans l’allée, sac sur le dos, je suis le seul à descendre. Le chauffeur le remarque en visant l’allée dans son rétroviseur central et me demande si ça me dérange de descendre à l’arrêt suivant pour l’autre lycée pour lui éviter un feu en tournant plus tôt. Aucun problème pour moi, les deux lycées sont très proches et les cours commencent que dans une demie heure. Je m’assois au 1er rang du coup, et je ne peux m’empêcher de regarder en coin le bras droit poilu du chauffeur. Il ne remarque rien. Nous arrivons au deuxième lycée, son terminus. Il se gare à ...
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