1. Jours de grève (1)


    Datte: 05/10/2018, Catégories: Gay

    ... fortement. Je fonds. Il écarte son visage pour sonder mon regard. Puis il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes. Il s’écarte à nouveau et me demande : — ça va? Je fais signe que oui. Il continue : — je vais pas trop loin? Je peux arrêter si tu veux... — non, tout va bien. Il m’embrasse à nouveau, me serrant plus fort. Je me sens seul au monde, protégé par ses bras forts, son corps baraqué. Il me chatouille les lèvres avec le bout de sa langue pour me faire écarter les lèvres. J’obéis naturellement. Je reconnais le goût de la cigarette mais ma langue se mêle à la sienne avec douceur, puis de plus en plus de vigueur. Je dois être un peu maladroit mais ça me plaît. Lui aussi visiblement, je sens une raideur au niveau de sa braguette. Je suis raide aussi et je m’en rends compte. J’ai un mouvement de recul prenant d’un coup conscience de ce qu’il se passait. Il me rassure : — ne t’inquiète pas c’est normal! Je me sens rougir. — tu as déjà bandé? Je deviens sûrement encore plus rouge de gêne. Je finis par dire : — oui, je me suis même déjà branlé. — en passant à moi j’imagine? Et il laisse échapper un léger rire sans que j’aie besoin d’avouer. Il me reprend dans ses bras, il dépose un baiser sur ma bouche, sur ma joue, dans mon cou. Ses mains caressent mon dos, l’un descend frôler mes fesses, l’autre passe sur mon visage. Il me caresse la joue. Puis il descend sur mon torse et passe finalement sous mon t-shirt. La chair de poule me gagne, mes poils se raidissent sur tout mon ...
    ... corps. Il frôle ma peau du bout des doigts pour accentuer cet état. Il sait très bien ce qu’il fait. Il me caresse les seins, trouve aisément mes tétons : — tu es sensible des tétons aussi... et déjà quelques poils sur le torse... hmm... un beau ptit mec... Il soulève franchement mon t-shirt, approche sa bouche de mon téton et le lèche quelques fois du bout de la langue pour me soutirer un gémissement avant de le prendre à pleine bouche pour le lécher de toute sa langue. J’adore la nouvelle sensation. Il s’écarte et me dit en me regardant dans les yeux : — tu peux pas te faire ça seul? Et il rit à nouveau connaissant très bien la réponse. Il me serre à nouveau contre lui. Son odeur m’ennivre. Il me ramène à la réalité en disant : oltoiivk — il va falloir que j’y aille, je suis désolé. Je ne veux plus retirer mes mains de son corps. Il finit par les ôter lui-même en déposant un gros baiser sur ma joue. Il dit ensuite : — je vais réfléchir à comment on peut faire pour se retrouver seul à nouveau... tu aimerais qu’on continue ? — oui évidemment. — bien... bon moi ça va être dur de conduire avec cette gaule que tu m’as mis... Son aise à parler crûment me décontenance... Il s’en aperçoit et rigole à nouveau, attendri. Je reprends mon sac déjà triste. — mais au fait c’est quoi ton prénom? — Lionel — et moi Jean-François — oui je sais — tu peux m’appeler Jeff si tu préfères et me dire "tu"... Il m’embrasse encore. Il regagne son siège, démarre son bus et ouvre les portes. Je descends ...