Hôtel des Voyageurs
Datte: 05/10/2018,
Catégories:
fh,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
ecriv_g,
... soit très tard en effet. Du menton, je fais signe à Sandra. Elle leur annonce le coq au vin. Deux assiettes dans le micro-ondes et le tour est joué. Je leur propose le meilleur bourgogne. Enfin, le plus cher. Il accepte. Je me replonge dans mon journal, en les observant discrétos. Quand je m’approche pour leur parler du dessert maison, ils veulent bien. Le fromage avant ? Aussi. Ils parlent un peu. Pas beaucoup. À voix basse. Leur dernière nuit ? Il y a longtemps qu’ils n’ont plus rien à se dire. Quand je leur demande à quelle heure le petit-déjeuner, il la regarde. À elle de décider. Elle hésite, paniquée. Les grands yeux qu’elle a ! Comme si son avenir en dépendait, de sa réponse. Décide-toi, ma jolie. j’ai pas qu’ça à faire, moi. Sept heures. Un silence. Un regard vers le type. Et demie. Elle accorde un sursis. Le type opine, comme dit San Antonio. Ensuite, il va chercher une valise dans le coffre de la Laguna. Pourtant c’est la Clio qu’il conduisait. Ça m’avait bien paru bizarre. C’est toujours les mecs qui ont la plus grosse bagnole. Ils sont aussi généralement plus vieux que les filles. Elle a un peu dérapé, en se garant, tout à l’heure. Inutile d’enlever la neige, il en tombe sans arrêt. Sandra va fermer. Elle me rejoindra plus tard. C’est comme qui dirait dans le contrat de travail des serveuses, depuis qu’Arlette a foutu le camp. … Il y avait un escalier un peu raide. Frédéric a invité Évelyne à le précéder, en pensant que les bons usages, autrefois, voulaient que ...
... l’homme précède la femme dans des escaliers, pour que sa pudeur exquise ne soit pas offensée par des regards indiscrets sous ses jupons. Il a trouvé que les chevilles d’Évelyne étaient graciles et gracieuses, et que ses mollets invitaient les mains à explorer plus haut. Mais il avait une valise dans la main gauche et la clé de la chambre 12 dans la main droite. Elle était grande et meublée vieillot, cette chambre. Il a posé la valise sur une table, sous une étagère qui supportait un poste de télé. Elle a mis son sac à main à côté de la télécommande. Il a compris qu’elle avait de nouveau envie de pleurer, et qu’il convenait de la réconforter. Avoir fait l’amour dans la voiture n’empêche rien : ils sont des étrangers l’un pour l’autre. Comme toujours. Cette fusion des âmes, une belle fumisterie ! Les corps s’étreignent, d’accord ! On referme bien les bras. On possède. On croit posséder. On jouit. Petite secousse. Frédéric s’efforce à chaque fois d’attendre sa partenaire, de la conduire au seuil du plaisir, dont on dit qu’il est plus intense pour les femmes que pour les hommes. Il donne ensuite les derniers coups de reins. Solides. Rageurs. Elle affiche un pauvre sourire, Évelyne. Son menton tremble un peu. Frédéric a jeté sa veste sur le lit. Il ouvre les bras. … Va-t-elle s’y jeter ? Vont-ils baiser et rebaiser ? Se reverront-ils ? Vous le saurez si un Nemo 2 veut bien prendre en charge la suite de cette histoire… … Ah non ! Cet auteur se fout de nous, une fois de plus. Il bâcle ...