Tempête de neige - Histoires de Sexe

Tempête de neige

... une minute. Quelque chose me chiffonne. Elle obéit. Nous retrouvons notre formatrice exactement là où nous l’avons laissée. La bouche se remplit du sexe de l’homme. Elle le suce. Elle le pompe. La caméra bouge pour montrer aussi que l’homme caresse la femme. Sa poitrine, sa chatte. — Ce n’est pas unesextape, affirmé-je.— Mais pourquoi ?— Regardez bien. Quelqu’un filme. La caméra n’est pas immobile comme lorsqu’un couple se filme. Ici, quelqu’un se charge de suivre l’action. Ma remarque est une évidence. Quelqu’un filme la femme en train de placer une capote sur le sexe. Quelqu’un suit la lente introduction du sexe protégé dans une fente qui vient s’asseoir dessus. — Vous voyez.— Oui. Et alors ?— Il y a d’autres vidéos, vous m’avez dit ?— Oui.— Mettez-en une, au hasard Elle cherche dans les fichiers, clique. L’écran s’éclaire à nouveau. — Allez directement à mi-chemin. Elle s’exécute. Apparaît alors notre formatrice occupée avec un autre homme. Ils sont déjà nus et l’écran se remplit d’un sexe en érection et de caresses. — Vous voyez !— Je ne comprends pas.— C’est pourtant simple. Moi, je dirais que c’est plutôt un cas de candaulisme.— De quoi ?— De candaulisme. Vous savez, lorsque l’homme offre son épouse à un autre et qu’il regarde. C’est typique. Dans notre cas, le mari est celui qui filme.— Vous croyez ?— Cela me paraît évident. Si vous ne me croyez pas, regardez les autres. Je suis prêt à parier que j’ai raison.— Non, je vous crois.— Mais si, tenez, il me semble en ...

... avoir vu une, notée « Cameroun ». Avec un peu de chance.— De chance ? Que voulez-vous dire ?— Mettez-la, si j’ai raison, on le verra. Et j’ai raison. Cette fois-ci l’homme est un black. Non, en réalité ils sont deux. Oh la gourmande… — C’est vrai, vous avez vu juste, reconnaît ma voisine qui tout comme moi est attirée par l’écran. Mais elle se ressaisit et demande : — Vous avez reconnu parce que vous pratiquez ? Je suis surpris d’une telle question. Question si directe, si indiscrète. Anaïs doit remarquer ma surprise. — Oh ! Excusez-moi. Je suis indiscrète. C’est idiot de ma part. C’est sorti sans réfléchir.— Non, c’est bon. C’est juste que si je vous réponds, il faudrait faire de même si je vous questionne.— Oh, mais je n’ai rien à cach…— Non. Je ne suis pas candauliste. Mais je dois reconnaître que cette approche de la sexualité ne me choque pas. Si l’épouse est consentante, bien sûr. Et… je montre l’écran… on ne peut pas dire que notre amie est réticente !— Vous avez déjà trompé votre épouse ?— Eh bien, vous voulez que je me mette à nu devant vous ? Elle sourit et ajoute : « Uniquement au figuré ». — Alors ! Oui, souvent. (Je vois bien son étonnement et je continue) Je voyage beaucoup et parfois plus d’une semaine. Alors, je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai besoin de me « libérer » au moins deux fois par semaine.— Mais votre femme le sait ?— On n’en parle pas vraiment, mais si j’ai des préservatifs dans ma valise, ce n’est pas pour en faire des ballons.— Elle ne vous le ...