1. Mélanie, étudiante à Bordeaux (34)


    Datte: 08/10/2018, Catégories: Trash,

    — J’ai réfléchi, donc. Je ne veux pas de mot de sécurité. — Mais, ce n’est pas... — Laisse-moi finir ; ce n’est pas facile à expliquer, même si c’est limpide dans ma tête. Pas de mot de sécurité : je te fais totalement confiance pour me faire évoluer dans un monde dont je ne connais rien. Je ne veux pas passer de contrat par lequel je te limiterais tellement que c’est moi, en fin de compte, qui dirigerais notre relation. Tu dois pouvoir me pousser aussi loin que tu le souhaites sans qu’il y ait une barrière gravée dans le marbre. Je sais que je te demande beaucoup, mais je te promets qu’avec toi je suis prête à aller au bout du monde, jusqu’aux portes de l’enfer, et plus loin encore. Eirik déglutit, la mine grave ; jamais personne ne lui avait tenu ce raisonnement, bien sûr. Dans le BDSM, le contrat établi entre Maître et soumis définit des limites nombreuses et très strictes qui contraignent le Maître. En définitive, c’est le soumis qui détient les rênes du pouvoir. Là, sa fière et courageuse (inconsciente ?) Anita lui donnait littéralement le contrôle absolu. Dans la salle s’élevait un brouhaha de conversations agitées où chacun et chacune exprimait son sentiment avec véhémence. Mélanie pleurait et reniflait, ébranlée par la détermination de sa petite protégée. Elle susurra à son fiancé : — Je crois qu’en rentrant à Bordeaux je vais déchirer ce maudit contrat ; je me rends compte qu’il ne sert à rien ; je t’aime trop pour avoir peur que tu me blesses un jour. Et je sais ...
    ... que pour toi, c’est pareil. — Tu as raison, bien sûr. Mais cette petite sœur, attention ! Elle a plus de couilles que la plupart des mecs présents dans cette salle ! — Et ailleurs… Je présume que c’est un compliment de macho... Pendant ce temps, Eirik s’était baissé pour embrasser sa brunette préférée. Ses mains pétrissaient les fesses rondes et fermes qu’il tirait à lui, arquant Anita dans la limite de ses chaînes. Il dévorait goulûment ses lèvres, plongeant sa langue dans la bouche conquise, arrachant de petits gémissements hautement érotiques à sa soumise. Enfin il s’écarta et ramassa la cravache qu’il avait lâchée un instant. — Tu es prête ? — Oui, Monsieur, répondit aussitôt Anita, l’œil égaré mais le menton ferme. Sans attendre, Thor commença à frapper. Lentement, par séries de cinq coups rapprochés suivies d’une pause où ses doigts parcouraient amoureusement les nouvelles marques. Fesses, cuisses, omoplates, ventre, seins, puis fesses, cuisses… Anita s’appliquait à rester silencieuse, mais peu à peu sa résistance s’émoussait. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, puis elle émit de petits gémissements, et enfin des tremblements de lèvres et de menton annoncèrent des sanglots qu’elle n’arriva pas à réprimer. Complètement à l’écoute, Thor fit glisser sa main gauche sur le ventre et le pubis avant de plonger entre les lèvres intimes offertes. Il grogna de surprise et de satisfaction en enfonçant deux doigts dans le vagin liquéfié et torride. Il présenta ses doigts ...
«1234»