Canicule - Histoires de Sexe

Canicule

... une allumeuse, tu ne peux pas dire le contraire ! Tu passes ton temps à provoquer ! Regarde-toi là, à l’instant : tu as tellement retroussé ta robe que je suis sûre que le premier passant peut voir ta culotte ! Sophie ne répond rien, mais un petit sourire amusé flotte sur son visage. Pour autant, elle ne change rien à sa position. — Tu es une allumeuse : toujours un petit air ingénu, le Bon Dieu sans confession, souriante, un papillon gracieux un peu effarouché, mais en réalité, une sainte-nitouche, toujours terriblement sexy, toujours "à la limite", reprend Julie. Mais c’est ce qui fait ton charme ! Tu joues sans cesse au chat et à la souris. Et pas qu’avec les hommes d’ailleurs ! Une légère brise parcourt la place déserte et vient faire frissonner les feuillages des tilleuls, donnant immédiatement une trompeuse mais bienfaisante impression de fraîcheur. Intriguée par cette dernière remarque, Sophie se redresse, relève ses lunettes de soleil et plonge un regard interrogateur dans celui de sa voisine. — Oh, ne fait pas celle qui ne comprends pas, s’il te plait ! Tu penses bien que j’ai remarqué ton petit manège avec la vendeuse de Kakou ? "Vous ne trouvez pas que ce string me fait de grosses fesses". Et que je me tourne et me retourne, et que je me tortille quand la petite vient ajuster le string ! Une allumeuse !— Là, tu pousses un peu !— Oh que non ! Le rideau de la cabine grand ouvert, toi en soutif et avec un string si petit qu’il dévoilait la moitié de ton buisson, ...

... joli d’ailleurs, j’en conviens !— Ah oui, tu trouves ?— Jolie, c’est vrai cette petite bande bien nette, bien propre. N’empêche qu’il s’en est fallut de peu que ne te ballades dans cette tenue dans toute la boutique! Tu es jolie, super bien foutue, et tu aimes qu’on s’en aperçoive ! T’es vachement exhib, je me trompes ? Sophie n’est pas dupe : ces remarques qu’elle assimilerait à des reproches venant de toute autre personne ne la choque pas énoncées par Julie. La brune dévergondée est trop contente de compter une alliée, une disciple. Ses tenues provocantes lui ont souvent valut des remarques acides, la liberté de Sophie ne peut donc que lui convenir. — Exhibitionniste, non, ment Sophie, et puis dis donc, comment dit-on, tu vois la paille dans l’œil de ton voisin mais pas la poutre qui est dans le tien, enfin tu comprends ! Sophie se fait perfide et enchaîne : « Parce que, ma Chérie, quand toi, tu essayais ce soutien-gorge en dentelles rouges, que tu me le mettais sous le nez, d’accord, t’y peux rien si tu as une poitrine extraordinaire, mais quand même ! »— Oh ben voila aut’chose ! Qu’est-ce qu’elle a ma poitrine, interroge faussement Julie qui sait parfaitement de quoi il retourne.— Oh l’hypocrite ! Tu sais très ce que je veux dire ! Tu as des seins a-hu-rissants ! Tu es toute fine, petit gabarit, et tu as des seins très hauts, tout ronds, très gros et j’en sûre, très fermes. Tu fais quoi, bonnet D au moins !— Pas au moins, tout juste D et même souvent C selon les soutifs ! ...