Chapitre 1
Datte: 09/10/2018,
Catégories:
couleurs,
Collègues / Travail
sf,
... Hanane sera chargée de m’amener à ton QG en me tenant par les couilles ! C’est quoi que tu veux, me payer d’une autre manière qu’avec ton sale fric ? Alt-F4, je ferme Mozilla avant d’être à bout pour toute la soirée. Il est temps de rentrer chez moi. En passant le portique de sécurité de la société, je me fais la réflexion que ça serait peut-être l’occasion de prendre du bon temps avec une femme sans tout le côté séduction. Si ce colonel veut m’envoyer une pute, autant que je m’en serve ! En chemin, je me suis chauffé en imaginant tout ce que je ferais avec cette fille facile. Son nom me semble arabe. Tant mieux ! Me taper une beurette fait partie de mes fantasmes. Arrivé chez moi, je rédige le mail suivant à cette femme : C’est court et direct, mais autant ne pas faire dans la finesse ! --ooOoo-- Tous mes scénarios pornographiques se sont écroulés dès la première seconde où je me suis retrouvé en face d’Hanane. Je l’ai invitée par messagerie instantanée à prendre l’apéritif chez moi. Elle a hésité mais m’a finalement donné son accord le lendemain. Au lieu de la femme provocante que je m’imaginais recevoir, j’ai en face de moi quelqu’un d’une allure très stricte. L’exact opposé de mes a priori. Elle est habillée d’un pantalon de jean’s noir ; une robe rose pâle brodée de quelques petites fleurs dépasse d’une veste gris sombre, complètement boutonnée. Elle porte un voile composé de deux pièces de tissu, un premier blanc et épais recouvre ses cheveux et son front, un deuxième ...
... plus fin, très légèrement translucide, composé de plusieurs tons de rouge, est attaché par-dessus, il cache ses oreilles et son cou pour finalement disparaître dans le col de la veste. Seule la peau mate de son visage et de ses mains est visible, les coutures de sa veste sont placées de telle sorte que sa poitrine n’est pas modelée. Nous nous saluons en nous serrant la main. Je lui désigne le canapé. J’ai préparé des verres à pied, un petit pot de moutarde et une coupelle de chips sur la table basse qui lui fait face. Elle s’assoit précautionneusement, en se tenant le dos bien droit, les genoux serrés, les mains posées sur ses cuisses. Je vois qu’elle n’est pas du tout à l’aise. — Que se passe-t-il ? Vous avez l’air de ne pas être dans votre assiette !— Non, c’est bon ! Alors comme ça, nous allons peut-être travailler ensemble ? C’est une bonne idée de faire connaissance autour d’un verre !— S’il vous plaît, je vois bien que ce n’est pas vrai… Vous savez ce que je crois ? Je crois que c’est ce « cher » colonel qui vous a imposé ce rendez-vous pour me faire engager dans son équipe. Son regard, qui était fuyant, se plante dans le mien. J’y perçois une petite lueur qui me dit que j’ai tout juste, mais je vois surtout d’adorables petites amandes aux iris bruns. Les traits de son visage sont d’une finesse remarquable, son arrondi est sublimé par le tissu précieux, attaché sur le côté par une épingle munie d’un petit papillon de perles. Je suis fier d’avoir chez moi une femme d’une ...