1. Seule à Paris


    Datte: 09/10/2018, Catégories: f, groscul, fépilée, Masturbation confession,

    Après être tombée par hasard sur le site il y a déjà quelque temps, j’ai continué à lire par moments les histoires. Certaines sont outrancières, et dans d’autres on peut reconnaître un fond – sinon de vérité – du moins de vécu. J’ai eu envie de raconter mon (mes) histoire(s). Comme on dit, les noms sont changés, et je prends quelques libertés avec les faits ; mais le fond de l’histoire est authentique. La vie étant ce qu’elle est, je me suis retrouvée seule pour quelques semaines. Mon mari est parti à l’étranger sans grand enthousiasme, mais les temps ne sont pas à refuser une mission, qui en plus débouchait sur une promotion non négligeable. Il était parti en mai et ne reviendrait qu’en septembre, fin septembre. Les premiers jours me donnèrent une étrange sensation de liberté à laquelle je ne m’attendais pas. Je gardais un travail à mi-temps qui ne m’accaparait pas trop et je profitais du temps pour flâner comme je ne l’avais pas fait depuis longtemps dans Paris. Je retrouvais des copines esseulées par des divorces, pour certaines répétitifs. La grande conversation était donc les hommes et leurs horribles comportements qui nous faisaient tant souffrir mais dont nous recherchions la présence avec avidité. Toutes les conversations finissaient sur le sexe, souvent beaucoup plus crûment que les hommes entre eux. Après deux semaines de solitude entrecoupées de conversations téléphoniques et vidéo sur Skype, le sexe commençait à me manquer aussi. Je n’étais pas une nymphomane, ...
    ... mais j’avais des besoins fort bien remplis par mon mari, qui donc me manquaient. Je repris alors une activité régulière de masturbation. La vérité serait de dire non pas « repris » mais « augmentai » cette activité que je n’avais jamais abandonnée. J’avais passé la journée du côté du Palais Royal ; le temps était paisible. J’étais restée un long moment à la terrasse d’un café à regarder les gens. Un jeune homme m’avait même abordée ; il avait diagnostiqué une femme mûre – j’ai 43 ans – seule et peut-être disponible. Tout était vrai, sauf « disponible » ; en tout cas, pas dans ma tête. Il était mignon, mince, plutôt élégant et fort bien élevé. Il se disait étudiant ; il devait l’être : il parlait de littérature et il aimait Rome. J’avais trouvé le moment agréable et n’avais pas décroisé mes jambes recouvertes de noir. La jupe un peu trop remontée laissant entrevoir le haut de mes cuisses. Nous en étions restés là, mais j’avais aimé ses regards discrets. En rentrant, je me sentais un peu énervée. Dans la salle de bain, je m’examinai avec l’œil critique mais attendri de la propriétaire d’un bien précieux. Je suis très brune, sans doute par de lointaines origines italiennes ; mes yeux sont de couleur verte. Les rides au coin des yeux et à la commissure des lèvres restaient stables depuis quelques mois, après de discrètes injections dont je n’avais informé que deux ou trois copines. J’aime bien mes yeux que je maquille avec soin ; jamais je ne sors sans être maquillée. Je retirai mon ...
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