1. Au plaisir de vous revoir


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fhh, hplusag, inconnu, bizarre, boitenuit, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation nopéné, jeu, fsoumisah,

    ... et des responsabilités, dans sa vie professionnelle comme sa vie sociale, jongler avec ses obligations de mère sans jamais oublier qu’elle restait femme. À la voir devant moi dans ce restaurant, à la fois sexy et amoureuse, j’en finis par oublier le motif de cette soirée un peu particulière. L’inquiétude revient une fois l’addition réglée, quand nous nous dirigeons à pied vers cette boîte et que j’entends le claquement de ses talons sur le trottoir. Muriel n’en mène pas large non plus, à en juger par son silence et la manière dont elle s’accroche à mon bras. Mais les dès sont jetés. Il serait ridicule de faire marche arrière. À l’adresse indiquée, une galerie marchande. Tous les magasins sont fermés. Dans ce long couloir désert, les talons de Muriel résonnent encore davantage contre le sol. Au bout, un escalier, quelques marches, un nouveau couloir, et une porte au fond, frappée d’un sigle discret :Overlord. Je sonne. La porte s’ouvre. Une femme nous accueille, la quarantaine un peu fatiguée, une robe courte qui présente ses seins comme sur un plateau, mais une certaine élégance, dans l’attitude comme dans les propos : — Bonsoir, vous êtes parmi les premiers arrivés. Je vous souhaite une bonne soirée. Je règle le droit d’entrée en affectant le détachement d’un habitué des lieux. La lumière est tamisée, mais ce n’est pas l’obscurité glauque que je redoutais. La musique est douce, le décor soigné, plutôt bourgeois et apaisé. Les quelques couples déjà présents n’ont pas jeté ...
    ... vers nous un regard affamé. En vérité, ils nous ont à peine regardés. Une boîte comme une autre, plutôt chic, s’il n’y avait cette tenture rouge au fond de la salle, passage vers l’enfer des sens. Les femmes sont plutôt belles. Toutes en jupes courtes ou en robes profondément décolletées. Et les hommes en complet-cravate. Cette atmosphère feutrée me rassure. Nous nous dirigeons d’emblée vers le bar, comme pour signifier que nous n’avons pas l’intention de participer à la fête. Juste de regarder, et encore, de loin. Muriel, qui a laissé sa veste au vestiaire, déboutonne le haut de son chemisier, laissant apparaître la naissance de ses seins et un soutien-gorge rouge que je ne lui connaissais pas. Son geste me semble naturel. Puisque je regarde les autres femmes, la réciprocité veut que les autres hommes puissent regarder la mienne. La boîte se peuple peu à peu. Deux fois déjà, des hommes sont venus me proposer de nous asseoir à leur table, très courtoisement. J’ai décliné sur le même ton, en précisant que nous étions venus boire un verre. Ils n’ont pas insisté. Muriel avait raison : l’endroit semble bien tenu et bien fréquenté. Il y a maintenant du monde sur la piste de danse. Muriel attire mon regard sur deux couples qui franchissent le rideau rouge, et passent de l’autre côté. Cette vision m’excite, je dois le reconnaître. Muriel est blottie contre moi. Le spectacle ne la laisse pas non plus indifférente. Finalement, cette soirée est plus agréable que je l’avais imaginé. Mais ...
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