1. Lidl des jeunes


    Datte: 13/10/2018, Catégories: Humour, Mature, Sexe Interracial,

    J'ai eu mon époque LIDL. On ne se vante pas d'aller faire ses courses en un hard discount. Je n'allais pas le chanter aux copines. Celles-ci m'avaient toujours vu comme une grande bourgeoise entichée de grandes marques et tirée à quatre épingles. Une sourde jalousie animait nos relations. Peut-on parler d'amitié entre femmes ? Aussi ne furent-elles pas mécontentes que je morde la poussière quand on me signifia un jour mon licenciement. Ce chômage fut une lourde expérience voire une humiliation. Je n'eus de cesse de remonter sur le cheval et de retrouver un boulot.N'empêche je ne passe pas aujourd'hui devant mon Lidl sans une petite émotion. J'ai une petite boule au ventre. Je n'y retourne plus trop marquée par la honte. Je l'ai trop fréquenté durant les six mois de chômage. Tout est parti d'une dispute avec mon mari. Celui-ci m'avait imputé à charge mon licenciement. Je plombais les finances. Il n'avait cure que je fus pour grande part indemnisée. Le manque à gagner le mettait en une rage folle. Aussi me déballât-il que je devrais réduire mes frais. Je devrais résilier mon contrat à la salle de gym. Puis me modérer sur les fringues et les parfums.Il clôt ses exhortations par le conseil méchant et malicieux que le principal des frais de bouche devrait être assuré par le Lidl du quartier. Bref je devais aller faire la queue là-bas. Je pris cela comme un exil et une punition. Les enfants ne surent jamais que leur mère durant leurs heures de cours allait arpenter les rayons de ...
    ... cet endroit sinistre. J'avais peur surtout d'y croiser mes voisines. Suprême humiliation. Aussi vins-je à métamorphoser mon look. Je m'affublais d'une perruque blonde et de lunettes fumées et me vêtis ainsi de façon vulgaire.Aussi ne fus-je pas peu soulagée de croiser une première voisine sans que celle-ci me reconnut. Mon subterfuge fonctionnait. Curieusement je vins à éprouver comme une jouissance de me cacher dans ce neuf personnage. Recluse, j'avais droit à me mouvoir en une nouvelle dimension où j'avais lieu à être autre et à bientôt y épancher de singuliers sentiments voire désirs. Ceci arriva peu après. Tout cela sur fond de dépression et de mépris de soi. Qui plus est j’abordais bientôt à un âge funeste où la femme doute de sa capacité encore à plaire et à être désirée. Le mari vous dédaignant.Je me souviens de ce jour où j’avais la veille essuyé un échec à un entretien d'embauche ce dont mon mari m’avait moqué. Ce matin-là devant mon miroir j'avais du coup décidé à me maquiller. Je n'avais cure des restrictions du mari sur le sujet. N'avais-je pas été en d’autres temps une coquette et une jolie femme ? Je fis cela comme un acte de révolte. Il faisait soleil en ce jour de mai et je décidais en même temps d’arborer minijupe et jolies mules à talons. Je ne m'en affublais pas moins de ma perruque et de mes lunettes pour aller au Lidl. Je vis que j'attirais le regard des hommes.Je compris trop tard que je faisais pute de banlieue. D'autres femmes de mauvais genre hantaient ...
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