Le pain du ménage
Datte: 14/10/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fbi,
extracon,
piscine,
fsoumise,
jalousie,
vidéox,
entreseins,
Oral
pénétratio,
init,
initfh,
extraconj,
... alors elle baise mieux que moi. Fabien ne dit rien. Son silence est lourd de sens, même s’il se reprend rapidement. — Non, non, ce n’est…— C’est donc ça. Eh bien ce soir, tu vas avoir la queue en berne. Tu couches dans la chambre d’amis, puisque tu t’y trouves si bien. Je vais dans notre chambre, saisis ses costumes, ses chemises (que j’ai lavées et repassées avec amour) et balance tout dans la chambre qui lui est assignée. Je m’enferme. Je dois me calmer. Il y a plusieurs idées qui me passent dans la tête : retrouver une attitude sereine pour les enfants qui vont revenir de l’école, ne pas céder aux atermoiements de mon mari. Finalement, je gère la tension palpable de cette soirée, faisant comme si rien ne s’était passé. Pourtant, la nuit est sans sommeil. Dois-je quitter cet homme que je n’ai jamais véritablement aimé et que je n’aime plus du tout ? Mais pour faire quoi ? Me retrouver seule au monde, même si ma copine Nina me dit « Belle comme tu es, tu ne resteras jamais seule. » Dois-je dire à mes enfants que je vais quitter leur père ? Auquel cas je devrai me tenir à cette décision sans faiblir. Suis-je assez forte pour interdire la chambre conjugale à mon mari ? Je suis incapable d’évaluer mon degré de résistance. Je me dis aussi que je suis peut-être à la racine du déboire qui tombe sur moi. Si mon mari cherche le plaisir avec d’autres femmes, n’est-ce pas, justement, parce que je suis incapable de lui en donner ?« Je pourrais peut-être renverser la situation et ...
... accepter de meilleure grâce ses assauts virils, même si je n’y prends pas de plaisir… » Je discute longuement avec Fabien. Je finis par établir un pacte avec lui : il promet de ne plus me tromper ; en contrepartie, je lui assure de me rendre plus disponible à ses attentes, notamment en matière sexuelle. J’accepte donc les déduits imposés par mon mari. Je ne refuse rien, même les pratiques que je trouve avilissantes, voire répugnantes. — De victime, me dit mon amie Nina à qui je me confie, tu es devenue fautive.— Je sais, mais c’est la seule solution pour qu’il reste.— À ta place, je me serais tirée vite fait.— Pour me retrouver seule, avec deux enfants en plus.— Tu gagnes bien ta vie ; il devra te verser une pension alimentaire. Et puis tes enfants ne sont plus si jeunes que ça : ils sont assez grands pour comprendre que leurs parents n’ont rien de mieux à faire que se séparer.— Oui, mais toi, tu ne vois pas les choses comme moi. Comment pourrais-je faire sans homme ?— Comment ça ? Tu as peur de te retrouver seule ? Pourtant, étant donné que tu ne jouis pas, avec ou sans homme, je ne vois pas la différence.— Il n’y a pas que le sexe.— Oui, mais sans cul, le couple ne peut pas tenir. Quant au fait de te dire que tu ne trouveras personne, tu le sais très bien, tu auras l’embarras du choix. En tout cas, moi, si j’étais lesbienne… Au moment où elle prononce ces paroles, nous nous trouvons dans les vestiaires de la piscine. Nous partageons toujours la même cabine pour nous déshabiller, ...