1. Moi, je pourrai plus avoir d'enfant, maintenant


    Datte: 15/10/2018, Catégories: fh, hplusag, couple, neuneu, hotel, amour, volupté, Oral pénétratio, mélo,

    ... long de mon sexe. Par moment, elle aspirait. Ses seins se frottaient à mes cuisses. Le plaisir montait. Je le contrôlai une première fois. Elle fit mine de me mordre, puis, comme pour se faire pardonner, couvrit la tige de baisers appuyés. Elle descendit, remonta. Je voyais par moment son œil pétiller. Elle m’empoigna, coiffa mon gland de ses lèvres. Je me sentis prêt à jouir. — Ma chérie… Elle se recula vivement. Elle n’aimait pas le goût et, surtout, le spectacle du sperme jaillissant la ravissait. Elle souriait, battait des mains. J’attrapai la boîte de mouchoirs. Karin se pelotonna contre moi, attrapa la télécommande. Elle était maintenant captivée par l’image. Elle posa sa tête sur mon ventre. J’étais bien, ainsi. Je devais faire notre déclaration d’impôts. Karin était en stage. Il me fallait ses bulletins de salaire de l’année précédente. Je n’avais pas pensé à les lui demander la veille. Il me sembla logique d’aller chercher dans ses boîtes à mémoire. Je souriais en vidant la première. Tickets de cinéma, cartes de restaurant, il y avait là toute la cour que je lui avais faite. Je trouvai un à un les bulletins de salaires. Il m’en manquait encore deux. Je rangeai soigneusement le reste et ouvris une autre boîte. Sur le dessus, les documents sur son hospitalisation. Un an et huit mois. Je souris un peu en la revoyant dans son pyjama vert. Je pris une liasse. Inutile de m’attarder là-dessus, elle avait dû mettre la pile d’un coup. Il restait une feuille. Une ordonnance. ...
    ... Diastéril 1, une boîte. Le nom du médicament me disait quelque chose. Je haussai les épaules, me disant que j’avais sans doute vu l’emballage sur sa table de nuit. Je trouvai les fiches manquantes. Sa mémoire était tout de même plutôt mal rangée. L’ordonnance tomba sous mes yeux de nouveau. Soudain, je vis la boîte. Longue, avec un filet bleu. Je ne l’avais pas vue sur sa table de nuit. Je l’avais achetée pour Clémentine, un jour qu’elle n’avait pas le temps de passer à la pharmacie. C’était urgent, son rendez-vous chez le gynécologue avait été déplacé trois fois. Ce n’était pas un médicament. C’était un stérilet. L’ordonnance datait de son séjour à l’hôpital. Elle n’était pas stérile. On avait simplement voulu l’empêcher d’être enceinte à nouveau. J’étais abasourdi. J’avais lutté pour construire mon mariage malgré sa stérilité. Et soudain, je me voyais submergé par la joie. Je pouvais, nous pouvions, avoir des enfants. Et pourtant, la crainte était plus grande que le bonheur. Je ne comprenais pas pourquoi. L’avait-on stérilisée comme cela se pratique dans les hôpitaux psychiatriques ? Le savait-elle ? Me mentait-elle ? Elle ne savait pas mentir. Elle savait taire ce qu’elle voulait cacher. « Moi, je pourrai plus avoir d’enfant, maintenant. » Un constat. Je voulais revenir en arrière, elle, pâle dans ce lit d’hôpital, regardant ses doigts, et demander pourquoi. Revenir en arrière, parler avec le médecin. Questionner l’infirmière. Et brusquement, une image me revint. Une photo, ...
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