Le jour d'après...
Datte: 16/10/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
confession,
... accepter que cette nuit, elle avait trompé son mari. Pas sur un coup de tête, pas par vice ou par goût de bassesses, mais parce qu’elle était tout simplement amoureuse ! L’après-midi apporta son lot d’appels téléphoniques : ses deux filles et la confirmation de quelques jours chez des amis pour le jour de l’An. Dans son peignoir, Anne se lova sur le canapé où au crépuscule, elle réalisa qu’elle avait flâné toute la journée. Lundi 28 décembre 2015 Anne sauta hors du lit avec la ferme intention de rattraper 24 heures de farniente. Elle enfila un jean et un pull, avant de descendre petit-déjeuner. Elle désherba le jardin, tailla quelques arbustes et remit des clous sur quelques planches. Vers onze heures, une voiture entra dans sa cour. Anne posa son marteau. Une grosse Audi venait de s’immobiliser : c’était la sienne ! Celle qui l’avait trahi et qui lui avait permis de se réconcilier avec Patrick. En fin d’après-midi, elle reçut la visite de son mari les bras chargés de roses rouges. Il présenta ses excuses pour avoir abusé d’elle devant un ami, mais Anne était étincelante et elle lui conseilla d’aller se faire voir. Raymond fut ébranlé par l’esprit chahuteur de la mère de ses enfants. Il raisonna pour comprendre ce qui l’avait changée, mais une seule chose était certaine : sa femme n’avait jamais été aussi rayonnante ! Derrière ses lunettes, les yeux d’Anne pétillaient et ce matin, les quelques rides qu’ils avaient construites ensemble avaient pris congé. Une semaine plus ...
... tard Ce matin, Anne avait reçu un appel de Patrick. Il était arrivé à Paris pour présenter son projet à six maisons de production. Il avait élu domicile dans un hôtel Mercure pour la semaine. Anne lui proposa de la compagnie, mais il répondit qu’il avait besoin de rester fort. En début d’après-midi, Odile invita l’ancienne libertine pour une soirée coquine, mais Anne déclina l’invitation. En raccrochant, elle se souvint d’innombrables tête-à-tête au cours desquelles les hommes lui offraient de copieuses offrandes. À l’heure du thé, vêtue d’une jupe, collant et d’un pull, elle savoura le thé assise dans le salon. Son regard surveilla la flambée dans la cheminée. Soudain, l’approche d’une voiture la sortit de ses rêves. Anne se leva et jeta un œil par la fenêtre : elle distingua un homme en costume cravate : c’était Bertrand ! Que faisait-il là ? Anne fronça les sourcils et pinça les lèvres, pendant que son cœur accélérait. Soudain, le carillon la prit de court et elle se hâta pour ouvrir. — Bonjour Anne ! Elle força un sourire. — Qu’est-ce que tu fais ici, Bertrand ?— Il faudrait que l’on parle ! On ne peut pas tout arrêter ! Accorde-moi deux minutes ! Derrière ses lunettes, elle baissa les yeux et s’éloigna de la porte. — Anne, je sais que nous avions dit aucune rencontre en dehors des soirées chez Odile ! L’homme ferma la porte et s’immobilisa près de cette femme aux bras croisés. Il tourna la tête vers la cheminée, avant de poser son regard sur la raison de sa présence. ...