Sandrine et les trahisons (1)
Datte: 18/10/2018,
Catégories:
Hétéro
... ses collègues. Aussi, lorsqu’elle m’a annoncé, quelques jours avant l’annonce officielle, que son service quittait Grenoble, où nous travaillions, et était transféré à Annecy, dans le bâtiment de la direction, je n’ai pas vraiment été attristé. Nous étions alors en septembre 2016. Oui, j’étais déçu qu’une collègue sympa aille travailler ailleurs, mais pas triste. Car notre relation allait désormais au-delà de notre emploi. J’ai pris quelques nouvelles d’elle les premiers jours après le déménagement via la messagerie interne. Nous échangions ensuite de manière hebdomadaire. Sandrine était clairement déçue et parfois un peu démoralisée d’avoir changé de ville. L’ambiance dans ce nouveau bâtiment était bien moins agréable que dans le notre. A la rentrée 2017, Sandrine a commencé à m’écrire tous les jours. De mon côté, j’avais un ras-le-bol du travail et nous passions beaucoup de temps à discuter ensemble. On parlait du travail le plus souvent, nous nous amusions des rumeurs et autres ragots que nous entendions ici ou là. Et nous parlions de son mariage. A l’automne déjà, elle m’avait envoyé les photos de plusieurs robes qui lui plaisaient. Je lui avais indiqué mes préférences. Sandrine avait choisi ma préférée, qui était aussi la sienne, cela dit. Mais là, en janvier, à cinq mois de son mariage, Sandrine avait peur. Peur de s’engager, peur de se tromper car elle se querellait alors souvent avec son futur mari. Je faisais en sorte de la rassurer. Mais parallèlement à cela, à ...
... travers nos échanges plus légers, j’avais commencé à la chercher un peu, à la complimenter de manière un peu plus explicite, à lui dire qu’elle me manquait. Il y avait la même évolution de son côté : elle agissait de la même manière, mais de façon plus discrète. Telle est la situation de notre relation à la fin du mois de janvier quand je suis amené à participer à une séance de travail à Annecy. Le meeting débutant à 14h, je propose à Sandrine de manger avec elle avant et cela semble l’enthousiasmer. Garé devant le bâtiment, je l’appelle depuis la voiture. Quand je l’aperçois, j’ai immédiatement une impression différente de d’habitude. Elle n’a pas changé de coiffure, ni ses lunettes cerclées de noir. Non. Il me faut quelques secondes pour le remarquer : Sandrine n’est pas en jeans et elle porte des bottines à talons. Deux changements notables pour une collègue dont le style vestimentaire ne se détournait jamais du trio jeans-pull-basket. Néanmoins, je ne lui fais pas de remarque quant à sa tenue lorsqu’elle entre dans la voiture alors qu’elle me chambre sur mon costume et ma cravate, que je porte rarement. Derrière les railleries, il apparait que ma tenue lui plait. Nous nous rendons dans un très bon restaurant annécien, non loin de notre lieu de travail. Notre table est située le long de la baie vitrée avec une jolie vue sur le lac. Sandrine rit : — Le costume, la cravate, ce resto, cette table… J’espère que tu ne m’invites pas car je vais croire que tu me dragues ! Du ...