1. PETITES ANNONCES


    Datte: 18/10/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    « Qui n’a pas vu sa femme baiser avec un autre ne la connaît pas. » Henry Miller La première fois que nous avons fait l’amour, Brigitte, en se rhabillant, s’est montrée on ne peut plus directe avec moi. Elle m’a annoncé qu’elle aurait toujours besoin de rencontrer d’autres hommes… Elle ne pouvait en aucun cas se contenter d’un seul… Ça m’a fait mal de l’entendre me dire ça, mais je n’ai pas été tellement surpris. Elle venait de me prouver qu’elle était douée d’une sexualité tellement débordante… Brigitte appartient à cette catégorie de femmes qu’un homme ne peut que partager avec d’autres. Se soumettre à ses désirs ardents, ou alors se démettre… Ce n’était certes pas là mon intention : Brigitte est de celles qu’on rencontre rarement dans une vie amoureuse. — Comme je ne veux pas faire ça en cachette, a-t-elle ajouté, je préfère t’en parler. Je veux même que tu participes. — Tu veux dire ? — J’aimerais qu’on fasse le choix de mes amants ensemble. Pour commencer. — Comment va-t-on s’y prendre ? ai-je répondu, interloqué. — C’est très simple ; nous allons passer une petite annonce dans un magazine spécialisé. Bien sûr, on pourrait aller aussi dans un club libertin ; mais on verra ça plus tard. Pour l’instant, ça m’amuse de constituer mon petit catalogue ! J’aurais pu laisser Brigitte s’en occuper toute seule, mais finalement, sa proposition satisferait sans doute mes penchants voyeuristes restés insatisfaits. Charlotte s’est chargée de rédiger l’annonce : « F. br. 50 a. ...
    ... hypersens. ch. H 50-60 pr plaisir dvt mari voyeur », qui se terminait par plusieurs demandes : un test HIV récent et des photos de moyen format du visage, du corps tout entier, et du sexe en érection, enfin deux numéros de téléphone (fixe et portable). « Mari voyeur » ! Brigitte ne manquait pas d’air, puisque je ne lui avais jamais confié mon désir de la voir faire l’amour avec un autre. Enfin, son intuition féminine, elle avait deviné certaines choses… Mais je n’allais pas me plaindre. À cette époque, plusieurs amis, qui vivaient dans une réelle solitude sexuelle, auraient bien aimé être à ma place ! Au fil des semaines, je me suis senti presque aussi impatient que Brigitte de recevoir des réponses. Vers quelles aventures nous mèneraient-elles ? Un peu inquiet, je lui ai demandé, un soir, si ce n’était pas là, pour elle, une manière de me faire comprendre que bientôt elle me quitterait. Mais elle m’a rassuré, façon de parler ! en me disant qu’elle n’en avait pas du tout l’intention. — Non, j’ai seulement envie d’autres contacts physiques et sexuels. Entre-temps, nous sommes même allés dans deux clubs libertins, que nous avions choisis un peu au hasard ; mais Brigitte n’a rien voulu faire, trouvant ces endroits plutôt glauques et les hommes présents peu séduisants, et uniquement prêts à « tirer un coup » sans se préoccuper de leur partenaire. J’étais content de sa décision : j’aurais vraiment détesté la voir dans cette situation. Jusqu’à ne plus éprouver de désir pour elle… — Une ...
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