PETITES ANNONCES
Datte: 18/10/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
... autre fois, m’a-t-elle dit en sortant d’un de ces clubs, nous achèterons le Guide du Paris sexy ! Mais pour l’instant, attendons les réponses. J’ai été ahuri quand les réponses en question sont arrivées, un mois et demi après l’envoi de notre annonce. Il y en avait plus de deux cents ! Le magazine nous les avait renvoyées en bloc, ce qui leur facilitait la tâche. Heureusement, Brigitte n’avait pas accompagné son annonce d’une photo ! Nous en aurions reçu le double ! — Nous allons être occupés le week-end prochain ! m’a-t-elle annoncé, tout émoustillée. Brigitte me démontrait sans détour la supériorité des femmes dans le « grand marché » du plaisir sexuel. Si j’avais passé le même genre d’annonce pour rencontrer des femmes, je n’aurais pas reçu autant de réponses ! Loin de là. Pour faire monter le suspense, Brigitte a refermé le paquet en me disant qu’on attendrait encore trois jours pour l’ouvrir. Les jours suivants, je me suis senti de plus en plus fébrile à la pensée que le colis contenait des lettres et des photos d’hommes, dont certains seraient bientôt les amants de ma compagne. Je tremblais quand, le samedi, dans le salon, en début d’après-midi, Brigitte a ouvert la première enveloppe. — On éliminera tout de suite les envois sans test ou sans photo. Nous avons donc jeté dans un carton les réponses qui n’étaient pas accompagnées du test ou des photos. Elles représentaient presque la moitié du paquet. Il restait encore plus de cent réponses ! Pour procéder au choix ...
... suivant, Brigitte lisait la lettre avant de me la faire lire. Puis nous en parlions ensemble ; la plupart du temps, nous tombions d’accord sur la décision à prendre. Sans regarder les photos, nous avons déchiré les lettres mal écrites, vulgaires, machistes, ou qui exprimaient une demande sentimentale venant d’individus que l’on devinait frustrés, voire suspects. Par exemple, ce genre de chose ne passait pas : « T’inquiète pas, ta femme, je vais bien m’en occuper, mais je n’ai pas besoin que tu sois là quand je mettrai ma grosse bite dans son con. » (Je passe sur les fautes d’orthographe que j’ai corrigées.) Après cette deuxième sélection, nous étions loin d’en avoir terminé : nous allions devoir examiner les photos d’une soixantaine de « candidats ». Oui, ces inconnus, finalement, passaient un concours, dont l’enjeu ne m’était pas indifférent ! Les moments qui ont suivi furent beaucoup plus intenses. Nous découvrions le physique (le plus intime !) des hommes que rencontrerait peut-être Brigitte. Mais je ne voulais pas croire que les soixante encore en lice lui plairaient tous ! Autant nous avions été rapides pour faire certains choix, autant nous faisions preuve de patience dans l’examen des photos. Sauf dans les cas où Brigitte éliminait un homme dont le visage ou le corps ne l’attirait pas. — Pour ce qui est de leur sexe, a-t-elle précisé, c’est plus facile : il y en a peu qui me déplaisent ! Ah ! comme j’aurais aimé faire la même chose avec des photos de femmes nues ! J’étais de ...