Morgane et Ambrosius (1)
Datte: 20/10/2018,
Catégories:
ffh,
jeunes,
bain,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
init,
portrait,
historique,
historiqu,
... ravaler tes insultes ! Le géant se contenta de sourire. — Je crois, petit Breton, que tu n’as pas bien saisi : tu n’as plus rien, Vortigern ne t’a rien laissé, ni biens, ni terres, ni famille, ni alliés. Il a vendu tes esclaves, tué tes enfants et ta parentèle, acheté ta femme à ses parents. Un désir sauvage de massacrer ces païens, mais plus encore ce traître de Vortigern, s’empara d’Ambrosius. Pour la première fois dans son existence de Romain chrétien et civilisé – doutant de l’Empire et de Dieu – il se surprit à supplier l’épaisse forêt d’engloutir ses ennemis et de le libérer. *** Morgane, dans un dernier effort, franchit l’ultime rocher qui la séparait encore de la source sacrée, au cœur de la forêt. Elle fut suivie de ses deux compagnons, la belle Ceridwen, élève comme elle de Nimue, la prophétesse du clan ; et Gwion Bach, jeune guerrier chargé de les protéger. Ils étaient à deux journées de marche du fort principal, toujours sur les terres administrées par Uther, un chef d’ascendance saxonne qui avait épousé Ygerne, la mère de Morgane. Un mariage voulu par Ambrosius Aurelianus une quinzaine d’années plus tôt, lorsque le précédent époux d’Ygerne avait trouvé la mort au combat et l’avait laissée seule à la tête de son vaste comté de Dumnonia. Uther avait fait sa carrière en Bretagne, dans l’armée et l’administration romaines. C’était un des fidèles d’Ambrosius. S’il ne l’avait pas accompagné sur le continent, c’est qu’il était chargé avec d’autres d’administrer la ...
... province bretonne. La trahison de Vortigern et la division qui régnait dans les rangs de l’aristocratie l’avaient contraint à se retirer dans son comté pour au moins en assurer efficacement la défense, en attendant le retour du Préfet. — Nous sommes arrivés, fit Morgane en balayant rapidement le lieu du regard. Une minuscule clairière, bordée par un enchevêtrement de rochers, de mousse et de végétation plus ou moins dense, d’arbres au tronc noueux et au mince feuillage argenté, scintillant des myriades de gouttelettes d’une brume bleuâtre, légère et vaporeuse. Au centre, une source large et suffisamment profonde pour se baigner dans les eaux transparentes qui s’écoulaient à l’extrémité de la clairière en un petit ruisseau. À côté de la source, disparaissant en partie sous les arbres, un antique monument de pierres dressées, en forme d’ellipse. Un des blocs de granit qui lui servait de toit était brisé et obstruait presque l’entrée. Un petit autel taillé dans la roche portait des traces de libations, preuve que ce sanctuaire au cœur de la forêt avait ses adeptes réguliers. Ceridwen déposa sa besace à côté. Elle en sortit des herbes aromatiques, des petits pots remplis de poudre colorée, un gros pain en forme de galette. — C’est la première fois que je viens ici, dit Gwion Bach, la vieille Nimue raconte que c’est la source où la déesse Diane a l’habitude de se baigner et que si on ouvre l’œil, on peut l’y surprendre avec ses nymphes. Vous croyez que j’aurai droit au spectacle ? La ...