1. Morgane et Ambrosius (1)


    Datte: 20/10/2018, Catégories: ffh, jeunes, bain, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, init, portrait, historique, historiqu,

    ... conduits par un géant aux bracelets d’or, emmenaient leur prisonnier vers Londinium, où il serait livré à Vortigern. Ils avaient suivi de loin la vieille voie romaine, preuve quelque peu rassurante qu’ils ne connaissaient pas suffisamment les terres qu’ils traversaient pour s’aventurer trop à l’intérieur, et qu’en outre ils craignaient de s’exposer trop clairement à l’hostilité des clans locaux. Cependant, ils progressaient très vite et jusqu’à présent ils n’avaient croisé âme qui vive. À croire qu’après le départ d’Ambrosius, la Bretagne s’était vidée de ses habitants. Seule la forêt les avait contraints à ralentir. En l’absence de piste, ils risquaient à tout moment de se perdre. Ils avaient dépouillé leur captif de ses armes et de son armure. Malgré cela, celui-ci semblait peiner à avancer au même rythme : il avait faim et surtout très soif. S’échapper et courir le plus loin possible, il y avait un moment pensé pour y renoncer aussitôt : des liens de cuir lui sciaient les poignets, s’incrustaient dans sa chair et la douleur lancinante qui en résultait lui donnait la nausée, lui permettant tout juste de suivre le pas de la petite troupe. Il avait constaté avec surprise qu’une partie de ses ravisseurs parlait latin presque aussi bien que n’importe quel Breton. Leur accoutrement ne les distinguait pas davantage des soldats ordinaires. Pas de barbes hirsutes ni de cheveux longs à la mode chez certains barbares du continent. Les bracelets du chef attirèrent l’attention du ...
    ... Romain par l’exquise finesse des motifs torsadés, indiquant qu’il se trouvait chez eux des artistes en orfèvrerie : un cerf y était représenté; un cerf à la ramure complexe qui se fondait dans les arabesques du feuillage. Finalement, la civilisation gagnait aussi ces barbares, encore que ce soit dans ses seuls excès. Ambrosius tenta de négocier, proposant de l’or et des richesses en échange de sa libération. Le Barbare ricana : — Et où vas-tu les prendre, ces richesses ? Tes anciens amis t’ont dépouillé de tout ton pouvoir pendant que tu n’étais pas là !— J’ai encore des alliés et des fidèles sur ces terres, tu le sais très bien, sinon tu ne prendrais pas autant de peine pour voyager à couvert.— Ta promesse d’or ne nous intéresse pas. Vortigern, lui, nous a donné des terres, et ce sont les terres qui nourrissent nos clans.— Vortigern est généreux avec les biens des autres. Le jour où il n’aura plus besoin de toi, il offrira à son allié du jour ce qu’il t’aura offert la veille. Le Barbare toisa son prisonnier : — Pour qui me prends-tu, petit Breton ? Tu crois que je ne connais pas ta race de chiens menteurs et duplices ? Tu me crois trop bête pour reconnaître ton regard de mépris parce que nous ne sommes pas Romains ? Seulement, ta race a oublié qu’un jour les armées des Césars l’ont écrasée et soumise. Tandis que nous, que vous appelez « barbares », nous écrasons et soumettons Rome. Ambrosius se sentit humilié. — Attends seulement que je retrouve ma place légitime et je te ferai ...
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