Nicole, prête à tout (7)
Datte: 22/10/2018,
Catégories:
Transexuels
... travestissement. Et je ne prenais aucun produit illicite. Etait-ce un effet secondaire inconscient de ma rencontre avec Clarisse puis Charlène ? Je rentrai au château, surnom donné à la maison par Rosette et Manon. Je montrai mes mains à Isabelle qui me félicita pour mon initiative. Puis je lui parlais de mon envie d’apprendre à me maquiller. — d’accord, me dit-elle. Après le déjeuner. On passa l’après-midi à jouer avec le fond de teint, les poudres, mais surtout l’eye-liner, le crayon, les fards à paupières et le mascara. Après trois heures de tests en tout genre, ce n’était pas parfait mais j’avais bien progressé, dixit mon mentor. Elle me conseilla toutefois, de ne rien faire le lendemain pour laisser ma peau se reposer après tant de tortures cosmétiques. Le mercredi, Isabelle entra dans la cuisine et demanda à Manon de la suivre dans sa chambre. On se regarda avec Rosette, un peu inquiète d’une telle convocation. Avait-elle fait une grave erreur ? Allait-elle être mise à la porte ? Car si elle n’arrivait pas encore à se faire ma tête de travelo, elle se contenait –difficilement– en ma présence. — Rosette m’a dit que tu t’étais moquée de Nicole, annonça Isabelle. Autant te dire que je n’apprécie pas ce genre de comportement. — je suis désolée, répliqua Manon pour essayer de revenir dans ses bonnes grâces. — peut-être. Mais le mal est fait ! Alors pour te punir, j’ai décidé que tu portes cette tenue. Elle rabattit la couette dévoilant un déguisement de soubrette. — je ne ...
... vais pas mettre ça ! se défendit Manon. — bien sûr que si ! Et ne te plains pas, je te fais grâce du porte-jarretelles et des talons hauts. — mais, … mais, dit Manon, qui commençait à pleurer — eh, ce n’est qu’un jeu, rien de plus. Il ne faut pas te mettre dans des états pareils ! — vous ne pouvez pas comprendre. — explique-moi alors. Et je ne te lâcherai pas tant que je ne saurais pas le fin mot de l’histoire. Manon savais d’expérience que si Isabelle était un employeur plutôt cool, elle arrivait toujours à ses fins. Elle se posa sur le bord du lit. — je ne mets plus de jupe depuis le collège. Ce jour-là, j’en avais mis une, avec des collants. Rien d’extraordinaire. Une jupe normale, même pas courte. Mais voilà, comme c’était une des rares fois que je venais comme ça, j’en ai pris plein la tête pendant toute la journée et les quelques jours qui ont suivis car j’avais remis mes jeans. — et depuis, tu ne t’en es pas remise ? — non, dit Manon penaude. — eh bé ! Et ton copain ? Il n’aimerait pas te voir en jupe ? Tu vas à la mer te baigner ? — oui il aimerait bien, mais je ne veux pas. Et oui, je vais me baigner. Mais c’est pas pareil. Tout le monde est en maillot. — et ton copain accepte. — ben oui, pourquoi ? — bon, bon. En attendant tu vas quand même mettre cette tenue. Manon se figea. — dis-toi que ce n’est plus une punition, mais une thérapie. Tu vois ce que je veux dire ? — oui, répondit Manon tremblante. — je te laisse te changer. Manon considéra la tenue. Une tenue des ...