Nicole, prête à tout (7)
Datte: 22/10/2018,
Catégories:
Transexuels
... plus érotique, une tenue que Cédric serait ravi de la voir porter. Elle repensa à ce jour maudit où elle fut la risée de tous. Et admit que ce traumatisme était ridicule. Mais il était encore trop ancré en elle pour qu’elle en fasse abstraction aussi facilement. Malgré tout, elle se déshabilla et enfila la tenue. Elle retrouva les gestes pour enfiler les bas résille mais galéra un moment pour attacher son tablier. Sans succès. Lorsqu’elle sortit de la chambre, tête baissée, elle trouva Isabelle devant la porte. — tu as tort de ne pas monter tes jambes. Elles sont magnifiques, dit Isabelle. — je suis moche. — dis encore ça et je te fais copier cinq cent fois « je suis très jolie et j’ai des jambes magnifiques ». Allez, va travailler ! raruudg Manon revint dans la cuisine où je bavardai tranquillement avec Rosette tout en épluchant des pommes de terre. Car si avant la proposition d’Isabelle, j’étais un flemmard professionnel, depuis, je changeai doucement et participai de plus en plus activement aux taches où on me demandait. En la voyant arriver, on stoppa net ce que l’on faisait. — et bien, te voilà toute belle, déclama Rosette. Ça fait plaisir de voir enfin tes jambes. Pourquoi tu les cachais ? — parce qu’elle elle est trop mignonne : elle ne voulait pas faire de jalouses, dis-je. Manon me regarda bizarrement, comprenant que je ne lui en voulais pas le moins du monde pour ses moqueries. — c’est vrai ? Je suis jolie ? J’ai de belles jambes ? — pourquoi ? Tu en doutais ? ...
... demanda Rosette. — oui. — eh bé putain ! Qu’est-ce que je devrais dire moi avec mes grosses fesses ! — non, tu es superbe, dit Manon. Au moins tu as des formes, pas comme moi avec mon petit trente-huit et mon soutif en bonnet à peine B. — fait deux gosses et tu seras comme moi ! dit Rosette en riant. Non, sérieusement, sois fière de ton corps. La moitié de la ville te tuerait pour te ressembler. Quant aux gros seins, crois-moi, ça n’amuse que les mecs. Ils ne se rendent pas compte de ce que c’est que de trimbaler en permanence de grosses et lourdes mamelles. Je ne suis pas mécontente de m’allonger le soir. — je ne voyais pas les choses comme ça, dit Manon. Merci à vous deux. Et excuse-moi … Nicole pour mon comportement. Je fis un vague signe de la main pour signifier que c’était oublié. Manon se changea avant de repartir. — tu peux emmener la tenue avec toi, dit Isabelle. Ton copain appréciera je pense. — c’est gentil mais non. Une autre fois peut-être. Mais le lendemain Manon refit son service dans la même tenue, si ce n’est qu’elle avait remplacé les bas résille par un collant couleur chair. Les jours passèrent. J’arrivai à me maquiller presque correctement et les talons de mes escarpins grandissaient en même temps qu’ils s’affinaient. Je n’en étais pas encore à marcher avec talons aussi hauts que ceux d’Isabelle ou de Charlène, mais cela allait arriver bientôt. Jean-Charles revenait presque tous les week-ends en ce moment. Pour mon plus grand bonheur et surtout celui de mon cul ...