1. Justine, Jérôme, Rex et la famille. (19)


    Datte: 23/10/2018, Catégories: Hétéro

    ... de quoi faire, répliqua Aude. Puis nous avons repris notre poste, gonflés à bloc. Peu à peu, mes sentiments pour Aude changèrent : quand elle n’était pas là, j’étais inquiet ; quand elle était là, j’étais heureux. Nous nous tenions la main partout dans la rue. Le premier « Je t’aime », nous nous le sommes dit sur la plage, allongés sur notre immense serviette pour deux. Je m’en souviens encore : elle était presque nue avec son unique string ; quant à moi, j’avais fini par céder à ses insistances et ne portais plus que des strings. Nous étions vraiment heureux. Nous avons tous deux appelé nos mères respectives pour leur dire : il fallait que quelqu’un le sache. Nous avons débuté les cours de langue qui se déroulaient soit à l’hôtel, soit dans un lycée avec les élèves. Pour nous motiver à avoir de bonne notes, nous avions trouvé une méthode infaillible : tant que l’un de nous n’avait pas au minimum quinze en devoir ou contrôle, nous nous interdisions de faire l’amour. À la place, nous devions travailler. Je peux vous garantir que c’était efficace : nous ne sommes restés qu’une semaine sans rien faire, et les notes ont aussitôt remonté. J’avais retrouvé avec Aude la même complicité que j’avais avant avec Justine, et nous n’avions pas à nous cacher. Noël approchait. Le concierge nous informa que si nous le souhaitions, nous pouvions prendre deux semaines de vacances pour Noël et le premier de l’an. Nous avons décidé de passer Noël chez mes parents car Justine et Michel y ...
    ... seraient aussi, puis nous passerions le premier de l’an chez les parents d’Aude. À la maison, Aude fut accueillie comme une reine par maman et papa. Ils la harcelèrent de questions. Papa parlait mariage et maman de petits-enfants ; nous avons dû réfréner leurs ardeurs. J’ai fait visiter la maison à Aude. Au moment où je suis arrivé devant la porte de l’atelier de papa, j’ai eu une bouffée de chaleur ; la porte était entrouverte. Justine et Michel nous avaient rejoints. — Alors, on visite ? nous dit Justine, avec son air coquin et espiègle. dpedxxiq Elle poussa la porte. Je crus défaillir : sur l’établi trônait une maquette de bateau, et je reconnus un avion suspendu au plafond par un câble relié à un treuil fixé au mur. Nos regards se croisèrent, et elle me fit un clin d’œil complice. Le matin de Noël, alors que toute la maisonnée était encore endormie, Justine et moi nous sommes retrouvés et nous avons discuté en faisant remonter quelques souvenirs très chauds. Notre complicité n’avait pas disparu, mais il n’était plus question de jouer ; nous n’en avions plus envie. Taquins, nous avons appelé nos cousins pour savoir ce qu’ils faisaient côté cul. Ils nous ont expliqué ne pas avoir continué nos jeux interdits, mais ils nous ont remercié de leur avoir déridé les fesses, et que maintenant ils se sont affirmés. Coco peut s’habiller comme elle veut, et ils ont l’un et l’autre copain et copine. Le soir du réveillon de Noël, papa nous souhaita à tous plein de belles et bonnes choses pour ...