1. Valérie


    Datte: 23/10/2018, Catégories: ff, enceinte, intermast, Oral 69, init, confession, Lesbienne

    ... mi-voix et en parlant très vite pour être sûre qu’il ne la comprenne pas car il avait quand même quelques notions de français.— Il s’investit dans son boulot, tu ne peux pas lui en vouloir.— Je ne lui en veux pas… mais parfois j’ai envie d’autre chose. Je lui fis un clin d’œil, elle rougit légèrement. Elle en vint ensuite à ce qu’elle voulait me dire : la maison d’édition où elle travaillait recherchait une assistante francophone dans le cadre d’échanges commerciaux avec une maison d’édition parisienne. Le travail lui avait été proposé mais elle préférait s’en tenir à ce qu’elle faisait et elle avait parlé de moi. Mon profil convenait et si j’étais intéressée, je pouvais passer le lendemain, elle me présenterait. La soirée se passa comme elle l’avait prédit. Nous avons dîné dans la cuisine et Stephen n’est resté que peu de temps à table avant de retourner à ses occupations. Cela nous a laissé tout le loisir de discuter en copines. En quittant son appartement, je m’arrêtai sur la marche où nous avions échangé notre premier baiser. Elle comprit où je voulais en venir et, après être retournée dans l’appartement pour s’assurer que Stephen était toujours absorbé par son travail, elle se précipita vers moi pour m’embrasser fougueusement. J’obtins facilement le job d’assistante. J’avais mis un peu d’argent de côté et je pus m’acheter tout de suite quelques tenues, plus adaptées à mes nouvelles fonctions, lesquelles n’avaient au fond rien d’extraordinaire. Ce que j’avais à faire ...
    ... correspondait bien à ce que j’avais appris au lycée mais par rapport à ce que je faisais au fast-food cela représentait un changement considérable. Le salaire, sans être mirobolant, était également nettement plus important et les horaires plus confortables. Je ne travaillais pas dans le même bureau que Valérie mais nous nous retrouvions souvent aux pauses. Évidemment, personne ne connaissait la vraie nature de nos relations. Notre complicité se renforçait. Nous avions souvent des cinq à sept très particuliers, en général chez elle. Je croisais parfois Stephen toujours absorbé par son travail. Il ne se doutait de rien, pour lui j’étais une amie de sa femme, sans plus. Je soupçonne même, qu’au fond, il voyait quelques avantages à ce qu’elle passe du temps avec moi. Cela lui en laissait pour s’occuper de son entreprise avec la conscience plus tranquille. Cela en était arrivé au point que je passais chez elle quasiment toutes les nuits que son mari passait en voyage. Un midi, alors que nous déjeunions ensemble d’un sandwich sur un banc près du bureau, je sentis que quelque chose tracassait Valérie. — On dirait que quelque chose ne va pas, je me trompe ?— Oui et non.— Tu ne veux pas m’en parler ?— Si, bien sûr que si… je suis enceinte.— C’est une super-bonne nouvelle ça ! Non ?— J’avais peur que tu le prennes mal.— Mais pourquoi voyons, les choses ont toujours été claires entre nous. Tu n’as pas à t’en faire.— C’est sympa de le prendre comme ça mais le problème n’est pas là. En fait, ...
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