Un baiser en guise de préliminaires - Version 2
Datte: 26/10/2018,
Catégories:
h,
fplusag,
Collègues / Travail
handicap,
complexe,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
init,
exercice,
... Qu’allait-il se passer maintenant ? Comment allions-nous gérer la situation ? Mon téléphone retentit… un usager mécontent… il fallait se remettre au boulot. De la matinée je n’osai rien, elle non plus. Mais quand je croisais son regard, je ne ressentais pas de regret en elle. Et même, sa voix me semblait plus chaleureuse, son sourire plus naturel . Enfin, ce fut l’heure d’aller à la cantine. Comme d’habitude, non… un peu plus rapidement peut-être, un peu plus tôt aussi, elle rangea son bureau, se leva, articula nerveusement ces paroles rituelles : « Bon appétit Ludo, à tout à l’heure. » Elle avait déjà ouvert la porte quand elle ajouta : « Je déjeune avec Martine, du Service du Personnel, mais demain, si tu veux, on pourrait manger ensemble ? » J’eus à peine le temps d’acquiescer qu’elle était déjà partie. Je partis déjeuner à mon tour. Je m’installai à une distance qui me semblait respectueuse mais me permettait toutefois de les apercevoir, elle et sa collègue Elle m’a vu arriver, a rougi et baissé les yeux sur son assiette. Martine a dû lui demander ce qu’elle avait. Je vis Simone se pencher vers sa collègue, rougir à nouveau en lui répondant, et Martine sourire avec indulgence. Que lui avait-elle dit ? Que lui avait-elle confié ? Que son mari la trompait ? Que le handicapé du deuxième étage l’avait embrassée ? Pendant l’après-midi, à quelques occasions, j’osai une caresse dans le dos, passai la main dans ses cheveux ou me penchai sur son épaule pour retrouver son ...
... parfum. Elle ne me repoussait pas mais ne m’encourageait pas non plus. Quand l’heure de quitter le bureau arriva, elle rangea ses affaires, enfila sa veste. Sur le point de partir, elle vint vers moi, passa sa main sur mon visage et déposa un baiser furtif sur ma joue. « A demain Ludo et merci à toi d’exister. » Même cette petite bise de rien du tout était une première fois car, depuis plusieurs mois, notre seul contact était de nous serrer la main matin et soir. Après son départ, je suis resté un moment dans ce bureau, à me remémorer les petits évènements de cette grande journée… Bien sûr, ces quelques instants de partage et d’émotion auraient paru tristes et dérisoires à certains… Mais je n’étais pas un séducteur et Simone n’avait rien d’une femme facile ou d’une femme fatale… Mais moi, pour la première fois de ma vie, je pouvais me poser ces questions que les valides se posent sans même avoir conscience de la chance ou de la facilité qu’ils ont à se les poser : Oserai-je ? Osera-t-elle ? Jusqu’où irons-nous ? Je pouvais enfin m’inquiéter d’une relation en devenir… Je pouvais enfin espérer… Je souffrirais sans doute un peu… mais de ces tourments qui font le sel de la vie. Arrivé chez moi, le souvenir de ce baiser fougueux m’obsédait toujours. C’est vrai, j’étais plus ému et excité par ce baiser, qu’amoureux de Simone. Je m’allongeai. Et laissai mon esprit vagabonder… Je la revoyais, en train de manger à la cantine par exemple… ses gestes… ces mains qui tenaient fermement son ...