1. Xanths (3)


    Datte: 30/10/2018, Catégories: Trash,

    ... réapparaître, mais je mis un certain temps avant de le repérer. En pleine journée, à moitié endormie dans une crevasse, quelque chose passa à quelques mètres de moi. M’étant recroquevillée dans un petit trou, lui-même caché par un buisson, je ne me rendis pas compte de quelle créature c’était. Je laissai passer quelques minutes, attendant qu’elle s’éloigne, et sortit prudemment : un peu plus bas, Zvolk empruntait le même sentier par lequel je m’étais enfouie deux semaines plus tôt : je reconnus son maillet, et son sexe pendant entre ses deux jambes, heurtant le sol à chacun de ses pas. Toute contente, je me mis à crier en sautant de joie : — Zvolk ! C’est moi, je suis là ! Il se retourna, complètement surpris. De loin, je crus apercevoir un sourire, qui s’effaça aussitôt : — Baisse-toi ! Vite ! Je n’eus pas ce réflexe, malheureusement. Quelque chose éclipsa une courte seconde le soleil. Je n’eus même pas le temps de me retourner : elle happa ma jambe violemment, la tordant au passage, avant de me soulever de terre. Ma tête heurta le sol, et c’est sonné que je pris mon envol, plusieurs mètres au-dessus du sol. Du sang coulait de ma tête, à plusieurs dizaines de mètres d’altitudes, et je n’eus même pas la force de relever la tête pour regarder la chose qui m’avait happé. De loin, j’avais cru entendre quelque chose du genre : « on se rejoint au mirage », mais était bien trop embrumé pour y prêter attention. Au bout de quelques minutes de vol, la chose me lâcha au milieu d’un ...
    ... nid géant, de près de deux mètres de diamètres, au bord d’un précipice. Essayant de me relever, j’entendis les voix de mes « geôlières » tout autour de moi : — Excellent travail Aelié. De quel endroit nous as-tu débusqué cette mignonne vagabonde ? — Je te remercie Aciaia. Légèrement au sud de la Corne, dans le secteur un. Vous que me disiez que l’on y trouve jamais personne, vous voilà bien contredites mes sœurs. Ajuba, nous nous étions mises d’accord, c’est ton tour de l’engrosser. — Je ne suis pas si pressée, laissons la se remettre ; chaque chose en son temps. Je levai la tête. Tout autour de moi, trois créatures m’entouraient de part et d’autre du nid, toutes semblables : c’étaient des femmes sur un corps d’aigle. En fait, le mélange était bizarre, mais après avoir croisé des gobelins bleus et des ogres géant, je ne fus pas longtemps surprise : elles avaient un visage et un tronc humain, avec des membres d’oiseau. Bizarrement, je fus tout de suite attirée par leur beauté : leur visage, aux trois, étaient angéliques ; leurs seins, de bonne taille, semblaient tout à fait ferme, et leur cuisses semblaient de forme humaine, mais recouverte d’un duvet très sombre, presque noir (de la même couleur que leurs ailes, au bout desquelles je parvins à distinguer quelques doigts griffus). Sur leur partie antérieure, leur foufoune semblait bizarrement aussi épilée que la mienne, et le duvet de leur jambe la rejoignait au sommet de leur triangle. J’aperçus plus tard que leur dos était ...
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