1. Fraternité étudiante (2)


    Datte: 31/10/2018, Catégories: Gay

    ... les plus longues gagne. Nous n’avancions pas très vite, nous bousculant pour doubler, ayant toujours devant nous une paire de fesses barrée par une tige métallique d’où émergeaient des couilles compressées. Ce fut Charly le vainqueur, puis Marcus, puis Ben. J’avais perdu. Du classement allait dépendre le traitement. On nous fit entrer dans le bloc sanitaire. Il était très vaste mais, à l’inverse du bâtiment où j’avais vécu pendant les premières semaines, on avait abattu toutes les cloisons. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Il y avait huit cuvettes de WC disposées par quatre, les unes faisant dos aux quatre autres. Elles n’étaient séparées que par un petit muret qui ne dépassait pas un mètre de sorte qu’une fois assis on voyait évidemment tout ce qui se passait à côté. Face à l’une des rangées de cuvettes se tenait un vaste renfoncement dont les trois murs étaient occupés. Sur l’un, il y avait les douches, au nombre de huit, collectives, comme dans les piscines. Il y avait aussi sur le mur perpendiculaire, quatre robinets sur lesquels étaient branchés des tuyaux assez longs. Face aux douches, les pissotières occupaient tout le mur restant. A chaque extrémité de ces vespasiennes, un énorme urinoir en faïence blanche, assez bas et, entre les deux, juste les chasse-d’eau pour nous inviter à pisser contre le mur. La pente faisait évacuer l’eau des douches vers la rigole des vespasiennes. Les deux vainqueurs furent débarrassés de leur humbler et on les fit asseoir dans les ...
    ... urinoirs qui étaient suffisamment grands pour les accueillir, les deux jambes pendant de chaque côté. Nous, pauvres perdants, le humbler nous meurtrissant toujours les testicules, on nous mit à genoux, le long de ces pissotières. Les mecs s’approchèrent. Les uns allèrent aux urinoirs et commencèrent à pisser sur nos camarades. Mais comme ils étaient assis, les pisseurs avaient du mal à les arroser plus haut que le torse. D’ailleurs la plupart visaient les pubis. Mais nous, nous nous prîmes des litres chauds et odorants sur tout le corps. On nous disait de pencher notre tête en arrière, d’ouvrir la bouche et, quand nous n’obtempérions pas, on nous l’ouvrait de force. Les quarante mecs de l’étage plus nos quatre parrains et la vingtaine de mecs du Grand Conseil, tous urinèrent sur nous en groupe ou à tour de rôle, lentement, avec application. Au départ, je trouvais cela assez humiliant mais en entendant certains mâles se rappeler les "mêmes bons moments de l’année dernière", je compris que le rituel auquel on nous soumettait ce soir devait être immuable. Nos parrains pissèrent en dernier. On fit descendre les deux mecs des urinoirs et on nous installa tous les quatre au centre de la pièce, entre les douches et les vespasiennes, tous le mecs autour pour regarder nos parrains à l’œuvre. Le mien m’ordonna d’ouvrir la bouche. J’avais promis dans le serment de lui obéir en tout. Il me dit de faire mon possible pour garder le plus de liquide que je pouvais dans la bouche. Il m’arrosa de ...